Outlander T1

Diana Gabaldon, 1991

Si tu savais à quel point j’ai galéré pour sortir cette chronique… Beaucoup de choses à dire, difficile d’organiser mes propos pour ne pas partir dans tous les sens. Bref, j’ai attaqué la fameuse saga Outlander avec la très chouette Cha’, et si je chronique ce premier tome alors que d’habitude je préfère parler de séries entières, c’est parce qu’on n’a pas l’intention de continuer. Donc je te préviens tout de suite, ça va piquer un peu. (Si tu veux une autre chronique qui pique, celle de Cha’ est par ici !)

(Bien entendu et comme d’habitude, je donne mon humble avis et je respecte tous ceux qui ont aimé cette histoire, ils sont d’ailleurs sacrément nombreux).

Le début était pourtant prometteur : en 1945, Claire Beauchamp, jeune infirmière qui retrouve enfin son mari Frank après la Seconde Guerre Mondiale, part en séjour amoureux en Ecosse. Alors qu’elle visite un site historique, elle bascule dans une autre époque et se retrouve au beau milieu des Highlands de 1743. Elle fera alors la rencontre du clan MacKenzie, et plus particulièrement du beau Jamie…

J’ai déjà eu la chance de visiter l’Ecosse, et c’est un pays qui me plaît beaucoup. Je partais donc dans cette histoire avec pas mal d’enthousiasme, ravie de retrouver des paysages que je connais et de me plonger dans cette ambiance celtique et historique qui s’annonçait passionnante. Les premiers chapitres se sont d’ailleurs bien passés : un rythme un poil lent mais rien de rébarbatif, une Claire qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui n’hésite pas à remettre à leur place les Highlanders un peu rustres, du folklore local bien documenté, on est contents.

Et puis bon, on a un début de rapprochement entre Claire et Jamie, bien évidemment. Jamie, pour te situer, on le décrit comme un gars grand, musclé, guerrier mais tout gentil avec Claire et avec un côté innocent. A ce stade, il me laisse un peu de marbre, mais j’ai essayé de garder à l’esprit que ce tome a été publié en 1991 : j’avais déjà eu ce problème dans les Enfants de la Terre, les standards d’homme parfait ont un peu évolué en trente ans et le « tas de muscles bien membré et sympa » ne me vend pas du rêve. Mais bon, il ne me dérange pas plus que ça, et puis il plaît à Claire, alors tant mieux pour eux.

Mais, tu t’en doutes, l’expérience se gâte. J’ai commencé à lever les yeux au ciel en voyant la quantité impressionnante de tentatives/allusions/menaces de viol dont Claire fait l’objet en continu. Alors certes, on est en 1743 et les Écossais se comportent comme des barbares, mais j’ai découvert une Claire qui ne bronchait pas, qui avait laissé de côté sa répartie acérée et qui ne paraissait pas non plus choquée de la situation. Globalement, on a l’impression que ça lui passe totalement au-dessus. Et pendant ce temps, on a des mains aux fesses, des baisers volés, des tentatives d’intrusion dans sa chambre, dans la passivité la plus totale. Bon, admettons que c’est pour nous plonger dans l’époque et nous faire comprendre que les mœurs sont différentes. Ce climat commence à me déranger, mais rien de catastrophique non plus.

Sauf que. Là vient la partie qui m’a hérissé le poil, qui m’a scandalisée, qui m’a réellement rendue mal et que je n’ai pas pu pardonner. Je ne sais pas comment en parler, je n’ai pas envie de te spoiler l’intrigue mais ce n’est pas une scène importante pour l’histoire en soi donc je me permets de te délivrer quelques détails. Après certains rebondissements, sans le vouloir, Claire met en danger Jamie et ses hommes. Pour lui faire comprendre qu’elle a mal agi et que tout cela aurait pu très mal finir, Jamie estime qu’une simple réprimande ne suffit pas, et décide d’appliquer un traitement apparemment courant dans son entourage : fouetter sa chère et tendre avec une ceinture (pour que son corps se souvienne qu’elle a fait une bêtise). Je veux bien admettre que c’est une pratique qui existait à l’époque, et je trouve même que ça aurait pu être une bonne idée, pour illustrer le choc des cultures et contraster avec l’adaptation de Claire qui semblait un peu trop facile jusque là.

Non, plus que l’idée de base, c’est le traitement de cet épisode qui m’a profondément dérangée. La scène en elle-même est violente et oppressante, mais le plus gros problème, c’est la réaction de Claire et l’explication de Jamie. D’un côté, on a donc Claire qui lui pardonne en quelques pages, bien plus rapidement que moi : ça m’a donné l’impression que ma propre colère n’était pas légitime, puisque Claire (et l’auteure) avait tourné la page. Premier message renvoyé donc : c’est pas si grave. Et puis, un peu plus loin, Jamie revient sur cet épisode pour donner sa version des faits… Je te cite le passage tel quel, parce que je n’ai pas de mots :

– Si j’y ai pris du plaisir, Sassenach ? Et comment ! Tu ne peux imaginer à quel point ça m’a plu. Tu étais si… jolie. J’étais hors de moi et tu te débattais comme une tigresse. Je ne voulais pas te faire de mal, mais je ne pouvais pas m’en empêcher non plus. Bon sang ! Oui, oui, j’y ai pris du plaisir. Tu devrais me remercier de m’être retenu.
Il commençait à m’énerver à nouveau.
– Retenu ? Tu appelles ça te retenir ! Il m’a plutôt semblé que tu t’en donnais à cœur joie. Tu as failli me rendre infirme, espèce d’arrogant bâtard d’Écossais !
– Si j’avais voulu te rendre infirme, tu t’en serais aperçue. Après tout, j’ai fini la nuit couché par terre.
Je le foudroyai du regard.
– Ah, c’est ça, ta retenue ?
– Oui. J’ai pensé qu’il ne serait pas juste de te prendre de force même si j’en mourais d’envie, ajouta-t-il en riant. Ça m’a demandé un effort considérable.
[…]
– Et tu t’imagines que je vais applaudir ta noblesse d’âme, parce que tu ne m’as pas violée après m’avoir rouée de coups ?
Il attendit quelques minutes avant de soupirer et de dire :
– Je vois que j’ai eu tort d’aborder le sujet. Tout ce que je voulais, c’était te demander si tu voulais bien me laisser à nouveau partager ton lit, une fois à Bargrennan.

On est donc bien d’accord que le message de Jamie, là, c’est « oui okay, je t’ai battue au sang, mais tu pourrais me féliciter parce que je me suis retenu de te violer juste après. Donc, tu pourrais me laisser retourner dans ton lit pour me remercier » ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de préciser tout ce qui est dérangeant dans ce passage ?! (Je dis « dérangeant », je devrais trouver un mot plus fort. Mais tu as compris le principe. Et puis j’ai envie que tu croies que je suis calme).

Et bien entendu, à la fin de cette merveilleuse discussion, elle lui pardonne et accepte de lui rendre l’accès au lit conjugal. C’est le moment précis où j’ai arrêté d’avoir foi en ce bouquin. Entre un Jamie qui me répulsait par ses propos et une Claire que j’avais envie de secouer comme un prunier, difficile de m’attendrir devant leur histoire d’amour naissante, crois-moi. D’autant que, après cet épisode, on a droit à des scènes érotiques de domination à base de « tu m’appelleras maître » et « supplie-moi d’avoir pitié de toi » (vraiment un bon type, ce Jamie), et d’autres phrases totalement affolantes de cette chère Claire. Je t’ai choisi la plus représentative, c’est cadeau :

[…] Qui n’étaient que la continuation de la leçon apprise si brutalement la veille. Il savait se montrer doux, mais on ne devait pas se refuser à lui.

Ah vraiment, je crois qu’on a trouvé l’homme parfait. Bref, je préfère ne pas m’étendre encore plus sur le sujet, tu auras compris que je suis très, très mal à l’aise avec les messages véhiculés par Diana Gabaldon (puisqu’on est censés aimer ce personnage à la folie, je te rappelle) et que ça a totalement gâché le plaisir potentiel de ma lecture.

Si on oublie les viols, les discours sur la femme qui doit être toujours à disposition de son homme et les savoureux dialogues,

– Non, Jamie, je ne peux plus.
– Si, tu le peux, parce que je t’aime et parce que je te veux.

(c’était la dernière citation, promis. J’avais vraiment besoin d’évacuer) une dernière chose majeure que je reproche à ce livre, c’est le choix de narration : il est écrit en « je », et on est dans la tête de Claire. Sauf que, au-delà du fait qu’elle ne partage quasiment jamais ses émotions et qu’on a donc l’impression d’être en compagnie d’une coquille vide, elle n’a pas grand chose d’intéressant à raconter : une femme, en 1743, ça ne participe pas vraiment aux discussions politiques et aux moments d’action. Alors, pendant que Jamie fait avancer l’histoire dans son coin, Claire ramasse des fleurs et attrape de temps en temps une discussion au vol en se planquant derrière une tapisserie. C’est bien dommage, parce qu’on se coupe de l’aspect historique et des enjeux entre les Écossais et les Anglais, tout ça parce qu’on n’a pas accès aux événements si Claire n’est pas présente. Dernier petit détail : on est en 2018, en train de lire un livre écrit en 1991 sur une femme de 1945 qui repart en 1743. Je t’avoue que j’ai de la peine à me situer par rapport à la position de la femme et aux réactions de Claire, je n’arrive pas à dire si elles sont cohérentes avec son époque (et l’époque à laquelle le personnage a été écrit) ou non. En tout cas, en 2018, ça m’a fait mal.

Enfin, tu l’as compris, Cha’ et moi avons fini ce livre péniblement et avec pas mal de frustration (et de colère, n’oublions pas la colère). Mais on savait que la série basée sur cette saga remportait un franc succès, et on se doutait que certains passages seraient réécrits pour coller avec notre époque et moderniser les propos. Alors la curiosité nous a poussé à regarder quelques épisodes pour comparer : c’est bien simple, j’ai l’impression que tout ce que je reproche au livre a été modifié. Tu me permets un petit comparatif avec la fameuse scène de la ceinture ?

Dans la série, le ton est totalement changé : pendant la scène en elle-même, on a une musique celtique joyeuse, Claire lance des objets à la tête de Jamie, on voit ses compagnons de route en train de boire des verres dans l’auberge et qui rigolent d’entendre des cris dans la chambre, et bien entendu on nous censure l’acte en lui-même. Et surtout, l’épisode est raconté par Jamie, on a donc l’occasion de voir que c’est quelqu’un de bien qui se remet en question, et quand il revient vers Claire pour lui expliquer ce qui s’est passé, il lui dit qu’il n’a pas réfléchi, qu’il s’est contenté d’agir comme ses ancêtres et son entourage mais qu’il veut être différent avec elle et qu’ils peuvent devenir modernes ensemble. On est quand même à des ANNEES-LUMIERE de « ouais mais j’aurais aussi pu te violer, arrête de te plaindre » !

Ce que j’en conclus, c’est que dans un univers parallèle, j’aurais pu vraiment apprécier la série : on a enfin cette focalisation externe qui permet d’avoir une vraie vue d’ensemble sur les événements (et donc beaucoup moins de passages de Claire qui cueille des fleurs), Jamie ne se comporte pas comme un sociopathe et Claire a l’air un peu plus réveillée. Malheureusement, les scènes du livre sont tellement gravées dans ma mémoire que l’attitude du Jamie de la série n’a fait qu’augmenter ma colère : j’avais l’impression qu’on essayait de le déguiser en gentil garçon et de me forcer à lui pardonner, alors que je savais comment la scène s’était passée « en vrai ». Mais si l’histoire t’intéresse, je te recommande quand même de tenter la série, qui a l’air vraiment sympa !

Bref, je vais m’arrêter là parce que ma chronique fait déjà dix kilomètres de long. Apparemment, il fallait que je vide mon sac. Alors, je vois bien que ce livre a un côté Game of Thrones celtique, avec une romance historique et un décor écossais très sympa. Il est original dans le sens où il amène pas mal de violence qui casse le côté guimauve de l’histoire d’amour, et certains aspects auraient vraiment pu me plaire s’ils n’avaient pas été éclipsés par des scènes qui m’ont scandalisée. (Je te parlais des Enfants de la Terre au début : je signale quand même que Jondalar n’a jamais été violent envers Ayla, lui. Et pourtant c’est un homme préhistorique. Donc navrée, le côté barbare/rustique de Jamie n’excuse pas tout.) Mais sache aussi qu’il plaît à énormément de monde, et que je lis très peu de romances, ce qui m’éloigne d’avance du public-cible. D’ailleurs, si tu as aimé ce premier tome, je serais vraiment ravie qu’on en parle !

Ce que je retiendrai, c’est surtout les merveilleuses discussions avec Cha’, parce qu’on a été totalement sur la même longueur d’onde pendant cette lecture et qu’on a pu abondamment échanger, citer, décortiquer et décompresser ensemble. C’est d’ailleurs elle qui m’a suggéré la chanson de fin, alors si le rapport avec le livre n’est pas tout à fait subtil et délicat, la bonne nouvelle c’est qu’on finit cette chronique sur du Nirvana, et ça, ça fait toujours plaisir.

74 commentaires sur “Outlander T1

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  1. Tu as le même discours que Lemon June. J’avais décidé de ne pas lire ce livre bien avant de regarder sa vidéo mais les passages que tu cités me dégoûtent à un point. Je vais me montrer radicale je suis désolée, mais pour moi, ce genre de livre est dangereux, il cautionne totalement le viol, le deshinibe et le rend attrayant, même désirable. J’en pleure de rage de voir qu’une majorité de lecteur puisse aimer cette série. Alors qu’elle fait l’apologie du viol, des violences conjugales et rend ça normal et desirable. C’est à boycotter ni plus ni moins. Déjà qu’on tente de se battre contre cette culture du viol, si les éditeurs publient ce genre de truc ça ne fait qu’empirer les choses. A part se révolter et être révulsée, je ne vois pas ce que peut apporter cette saga.

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    1. J’ai vu que Lemon June s’était indignée aussi, et par contre on n’a pas du tout relevé les mêmes passages… Tellement de choses à dire sur ce livre 😉
      Te connaissant, ce n’est vraiment pas une lecture que je te conseille, en effet. Après, pour tempérer un peu tes propos, je ferais vraiment une distinction entre le livre et la série, qui a un ton quand même bien différent et des propos réactualisés (du peu que j’ai regardé en tout cas). J’essaie de me dire que le livre a 30 ans, mais le message délivré me dérange vraiment.

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      1. Oui c’est vrai que ce livre a pris de l’âge et encore… Je ne pense pas que ça excuse ses propos puisqu’elle l’a écrit en 1975. J’aurai été moins drastique s’il avait été écrit en 1795 par exemple. J’aime bien la série, et l’ambiance qu’elle pose aussi. Je ne suis que révoltée contre le livre. Oui, on peut parler du viol, mais avec intelligence, distance, en sachant de quoi on parle plutôt que ce que l’autrice semble écrire.

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        1. On est d’accord que même à l’époque de l’écriture, ça me semble un peu extrême.
          C’est ça, le viol est un thème omniprésent du bouquin, et à part à la fin où on a vraiment un passage de souffrance qui suit un viol (la souffrance a l’air de surtout venir d’une atteinte à la virilité vu que c’est un viol homosexuel, mais c’est au moins un début), le reste du temps on a l’impression qu’on en fait quelque chose d’anodin. Alors pour l’époque de l’histoire, je veux bien, mais la Claire de 1945 aurait dû s’indigner un peu plus souvent pour que je me sente encouragée à m’indigner aussi. Là j’avais l’impression de m’offusquer « pour rien », puisque tous les personnages ne bronchaient pas. (Surtout pendant les scènes de viol conjugal, là c’est carrément de la pub).

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          1. Et dis toi que le pire dans tout ça, c’est qu’aujourd’hui, le viol est tellement minimisé qu’en réalité si on a édité ce livre c’est que les paroles concernant le viol, les éditeurs ont du trouver ça banal, voir désirable. Parce que l’autrice m’a tout l’air d’avoir un gros fantasme sur le viol qu’elle a transféré sur Claire.

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  2. Ah oui, quand même…. j’avoue que je me suis laissée tentée par la série TV, et en te lisant je suis satisfaite de ne pas avoir commencé par le roman. Bien sûr, les scènes que tu décris y sont également, mais j’ai l’impression qu’elles s’insèrent mieux dans le contexte avec le visuel et sont donc moins choquantes. Merci pour ton retour, très intéressant.

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    1. Des quelques épisodes que j’ai été voir par curiosité, je peux effectivement dire que la série a l’air de prendre ces scènes sous un autre angle, plus ancré dans notre époque et donc moins choquant. Je pense même que la série m’aurait plu, si je n’avais pas le bouquin gravé dans ma mémoire ^^

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  3. Bon zalors… je suis d’accord et pas d’accord, en fait.
    Je pense que tout d’abord, comme tu le dis, les différents décalages temporels brouillent un chouia les pistes.
    Niveau romance et canons de beauté, les grands mecs musclés ne me dérangent pas plus que cela – mais sans que cela reste une obsession :p Je suis ouverte à toute proposition « charamante et charmeuse ».
    Moi j’ai commencé par la série TV, donc effectivement j’avais un a priori plutôt positif sur tout le schmilblick. Je me demande bien comment j’aurais réagi si j’avais commencé par les bouquins. J’aurais peut-être été moins indulgente sur certaines scènes, comme les coups de ceinture (oui moi aussi ça m’a choquée ce truc).
    Je ne sais pas si Gabaldon cautionne quoi que ce soit. J’

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    1. J’ai appréhendé tout cela sous l’angle « choc des cultures ». Si jamais tu poursuis un jour ta lecture, dans les tomes suivants Jamie explique comment son père le corrigeait (toujours à coups de ceinture) et les sentiments ambivalents qui s’en suivent; souffrance et plaisir. Et aussi, combien ça ne marchait pas: il continuait de faire les 400 coups avec son pote. Donc en fait il y a une petite évolution rapport aux punissions corporelles tout de même, un genre de réflexion de fond. N’oublions pas que ce genre de choses est malheureusement encore monaie courante dans pas mal de cultures. C’est un phyénomène plutôt récent et moderne, que d’aller au delà de la baffe pour « corriger ». Ca me rend malade rien que de l’écrire.
      Claire, bon… moi je l’aime bien. J’ai trouvé qu’elle tombait un peu vite amoureuse de Jamie, doit y’avoir un petit sydrome de Stockholm quelque part… mais elle lutte tout de même. Le triangle amoureux passé/présent est pour le moins intéressant.
      Surtout, ce que j’ai aimé dans ce roman, ce sont les différents thèmes abordés.
      Enfin, je dois dire que je suis plutôt bon public, et dans ma jeunesse j’ai lu pas mal de Harlequins (héhé!) pendant mes vacances au camping, donc les scènes torrrrides ne me dérangent pas 😉

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      1. Merci beaucoup pour ce long commentaire que je trouve très intéressant ! Effectivement, si j’avais commencé par la série j’aurais peut-être lu ce livre autrement. Ce qui me donne l’impression que l’auteure « cautionne » ce comportement, c’est que Claire pardonne très vite à Jamie et qu’il est sans arrêt présenté comme un « mec bien », alors que ses agissements me font crier au scandale. Du fait qu’on est dans la tête de Claire, je n’arrivais pas à prendre du recul avec ses réactions, et donc pour nous laisser la liberté de cautionner ou non, j’aurais préféré une narration externe.
        Ca me rassure un peu que tu me dises que ça évolue vaguement dans les tomes suivants, même si pour le coup je préfère la version de la série où Jamie s’excuse et reconnaît qu’il aurait eu un autre choix, malgré sa culture…
        Oui, alors je t’avoue que Claire j’ai eu du mal à la comprendre ^^ Elle fait allusion à Frank toutes les 200 pages, pour parler de la douleur de son absence, alors que le reste du temps elle roucoule avec Jamie… Je ne savais jamais vraiment où elle en était, ce qui était encore plus perturbant vu que, encore une fois, on est dans sa tête (ça m’a vraiment posé problème, cette focalisation interne, décidément).
        Je ne dis pas que tout est à jeter hein 🙂 Et l’aspect historique m’a bien plu, j’aurais juste préféré que l’accent soit un peu plus mis sur ça.
        Haha oui les Harlequin sont une bonne préparation pour ces scènes 😉

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        1. Je pense que c’est « un mec bien pour son époque » :p j’ai effectivement trouvé que Claire tombait un peu vite amoureuse, mais c’est contrebalancé par 1. le fait qu’elle comprenne elle-même que l’amour et l’attirance sont deux choses différentes; 2. son impression que ce n’est qu’un mauvais rêve, donc pas la réalité; 3. le fait qu’elle essaie quand même de « rentrer » pendant presque tout le bouquin, avant de choisir de rester.
          En fait el tome le plus intéressant, c’est le tome 3, car Claire (spoiler) Claire rentre chez elle et doit vivre pendant 20 ans avec Franck. On assiste à l’évolution des vies en parallèle de Claire + Frank et Jamie.
          En y réflechissant, je pense aussi que l’aspect borderline SM de certaines scènes reflètent l’ambiguité de l’être humain. Après chacun son truc hein :p mais effectivement si ce genre de pratique existe, c’est bien que certains y prennent du plaisir… bref, à réfléchir, quoi.

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          1. Peut-être que j’aurais moins de peine à supporter Jamie et Claire séparément effectivement x) Ah mais je n’ai rien contre les gens qui pratiquent le BDSM de manière consentante hein ^^ Je suis plus gênée par l’attitude où la femme dit non et que le gars dit « mais si regarde, je fais quand même et ça va te plaire » 😉

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          2. Hihi non du tout 😉 mais c’est vrai que j’ai tendance à laisser de côté ce qui ne me plait pas pour me concentrer sur ce qui me plait. Mémoire sélective, quoi 😉
            Quoi qu’il en soit, tu soulèves des points importants que moi j’avais juste glissé sous le tapis, comme si de rien n’était.

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  4. Bon, vu comment tu rejoins Cha, je le sors vraiment de ma WL. Je déteste les scènes de viol, surtout quand après la nana a l’impression de l’avoir merité ou de l’avoir désiré (ben non, c’est pas un viol sinon mais bref). J’ai commencé la série, c’est sympa, mais en réalité, j’ai OUBLIÉ de continuer de la regarder. Ca craint un peu non ? xD Je vais passer mon chemin du coup, merci pour cet avis honnête et sans Fards !

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    1. Ah j’en cite quelques unes, mais les scènes sont sacrément nombreuses (genre, Jamie qui revient de combat alors il a envie, mais ils sont dans une grotte avec plein de monde donc elle est moyen motivée, mais il s’en balek). Haha j’ai cru comprendre que la série était plutôt lente aussi, mais au moins le propos me dérange moins, les messages ont été sacrément retravaillés.
      Après, je veux pas t’empêcher de le lire pour te faire ton avis hein 🙂 C’est très possible que ça passe mieux si on a déjà les personnages de la série en tête ^^

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      1. Naaaaan trop risqué de perdre son temps sur 850 pages, et au final avoir l’envie de le balancer au feu xD Je suis vraiment sévère Avec ce genre de propos, ca me gache carrément le plaisir de n’importe quelle autre scène parce que je traverse le bouquin en étant hyper énervée. Donc on va éviter ^^

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    1. Si tu as commencé par la série, tu seras peut-être plus indulgente que moi ! Je dirais que l’écriture n’est pas désagréable, par contre les dialogues sont effectivement très plats (à moins qu’on soit pris dans la romance, éventuellement, ce qui n’a pas du tout été mon cas comme tu l’auras compris ^^). Ce qui vaut la peine, c’est la masse d’informations historiques, les plantes, … mais est-ce que ça suffit, ça c’est à toi de le décider 🙂

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  5. Je m’en veux, je l’avais offert à une amie avant de voir la vidéo de Lemon June… et ta chronique du coup. Je suis extrêmement choquée par les passages que tu cites, c’est vraiment affreux. (limite, ça cautionne le viol en tant que pratique romantique et acceptable) Je ne dis pas ça souvent, mais c’est un livre à jeter au feu, ça. /tousse/

    En tout cas, tu t’es bien défoulée et je le comprends !

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    1. Oui, Lemon June s’insurge aussi, mais pas aux mêmes endroits que moi ^^
      J’ai volontairement mis une longue citation parce que je ne voulais pas donner l’impression de sortir les choses de leur contexte. Je t’assure que j’étais mal pendant un bon moment après certains passages, apparemment j’ai utilisé cette chronique comme thérapie 😉 rien que le fait que la série réécrive ces passages montre qu’il y a un problème et qu’on ne pourrait pas montrer ça aujourd’hui sans se faire incendier.

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  6. Oulà tu n’es pas contente !!! 🙂 Je crois que je ne t’ai jamais lue avec ce ton là et cette écriture violente. Moi j’ai adoré ! J’en suis d’ailleurs au tome 4. Le rapport de force Jamie/Claire ne m’a pas gênée. J’ai toujours en mémoire mes vieilles lectures de collège; littérature ancienne où la femme se fait « rosser » pour un mot, une parole, avoir avancé le pied droit au lieu du gauche pour marcher, pour des conneries en somme. Donc par rapport à l’époque, aux mœurs, la scène de la ceinture honnêtement je m’y attendais. Je n’avais pas envisagé cette forme de châtiment mais fatalement Claire allait se prendre une rouste. Le talent de Diana Gabaldon est là car comme tu le dis si bien c’est oppressant on sent la menace planer. Je ne cautionne pas entendons nous bien, mais ramené à l’époque entre les viols sur les femmes, les enfants (filles ou garçons) on nage en plein dans l’innommable. Je pense aussi que ce passage de la ceinture, même si je le déplore, était comme un « passage obligé » pour marquer un avant et un après dans leur relation, puisqu’après cet épisode il ne la violentera plus, et la vapeur s’inverse. Là où j’ai vu le bon dans Jamie c’est lors de leur mariage avec la bague qu’il lui fait faire et toutes les attentions qu’il peut avoir pour elle ce jour là. Ce que j’ai détesté le plus, et même encore quand elle l’évoque dans les autres tomes c’est le passage Jack Randall/Jamie dans la prison, j’en étais malade. Ma passion pour ce livre tient aussi à tout l’étalage concernant les plantes médicinales et le folklore écossais : j’ai même pris des notes tellement je trouvais ça intéressant. Cela dit c’est hyper intéressant d’avoir ta version du livre et ta vision parce que j’aime beaucoup tout ce que tu écris ^^ ! A bientôt 😉

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    1. Oui je sais que tu as beaucoup aimé ! 🙂 Et je comprends ce qui te plaît, c’est d’ailleurs tout ce qui aurait pu me plaire dans la série en fait 😉 Le cadre, l’aspect historique,… Et effectivement, cette « tradition » de viol et de violence conjugale s’inscrit dans l’époque du scénario. Là où ça me dérange vraiment, c’est qu’au lieu de profiter de ce retour dans le passé pour amener un personnage qui s’indigne réellement et a la même réaction que nous, j’étais coincée dans la tête de Claire qui s’est fâchée un peu mais lui a pardonné au bout de quelques pages. Je crois que si le livre avait été écrit avec une focalisation externe, j’aurais eu beaucoup moins ce malaise, là j’avais l’impression qu’on ne m’autorisait pas à m’énerver contre Jamie parce que Claire avait tourné la page. Donc vraiment, ce n’est pas l’acte en soi qui m’a choquée à ce point, c’est tout le traitement autour (et tout l’aspect où Jamie dit qu’il y a pris beaucoup de plaisir, et puis qu’on devrait le féliciter parce qu’il s’est retenu de la violer. Ca c’était vraiment la goutte d’eau ^^’) et du coup, ça m’a gâché tous les autres moments que tu cites et qui auraient pu me plaire aussi 🙂 Non, vraiment, je n’arrive pas à pardonner au Jamie du livre, alors que le Jamie de la série a des réactions qui collent bien mieux avec ce que j’espérais de lui.
      Mais si tu veux qu’on en reparle une fois plus longuement en privé, je serais très contente qu’on échange nos points de vue ^^

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  7. Je n’ai pas lu les romans mais je suis à jour dans la série. J’avoue que le Jamie de la série a l’air assez différent de celui des livres haha.
    Je ne pense pas que je les lirai un jour, il y en a trop, ils sont trop gros. J’ai la flemme (j’avoue). Et puis, bien que ce soit la première critique négative que je lis, je pense que je serai gênée par les mêmes choses que Cha et toi et ça ne me donne pas plus envie. :/

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    1. Ah c’est pas le même homme 😀
      Vraiment, après tout ce que j’en ai dit, je ne peux pas te conseiller de les lire. Surtout si tu aimes la série, qui m’a l’air bien plus actuelle dans les réactions des personnages ^^ Si tu as peur d’être gênée par les mêmes passages que nous, autant ne pas polluer le bon souvenir de la série 🙂

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  8. Ah ouais quand même… Même si j’aime bien la série (parce que les paysages d’Ecosse et l’accent écossais… ♥), je n’avais pas du tout l’intention de lire la saga livresque à cause du nombre de tomes, de l’écœurement suite à un trop-plein d’avis positifs et surtout à cause des viols ou tentatives de viol qui ont bien failli me faire arrêter la série. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis barrée de la pièce en demandant à mon copain de ne me rappeler que lorsque ça sera fini. Ils se sont calmés là-dessus juste au moment où j’allais abandonner (j’ai longtemps persévéré uniquement pour l’Ecosse). Mais là, cette écriture, ce ton… C’est écœurant. Et le roman n’est pas assez vieux pour que je lui pardonne ces fantasmes autour du viol ! S’il avait été écrit des siècles plus tôt j’aurais pu trouver des explications, mais là, ça me révolte ! Est-ce qu’on pourrait arrêter de placer le viol comme une action obligée dans tant de livres et tant de films ? Je n’en peux plus d’être tendue et angoissée dès qu’une femme se retrouve seule parce que la suite logique est qu’un ou des hommes lui tombent dessus ! Bref, vous avez été courageuse d’aller jusqu’au bout…

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    1. Ah ben si les viols t’ont déjà gênée dans la série, j’imagine que ça ne pourrait qu’empirer avec les livres (du peu que j’en ai vu, c’est quand même bien édulcoré à l’écran). Je supporte ce genre de scènes dans des polars, ou des romans qui mettent en avant le traumatisme que c’est, la reconstruction, tout ça, mais ici c’est vraiment le traitement et la banalité (soulignés subtilement par le sous-entendu de « mais t’as vu, au final elle a quand même aimé ») qui m’ont mise très, très mal. A quoi bon ramener une nana du futur si c’est pas pour s’indigner de ce genre de traitements.. Du fait qu’on est dans sa tête, je me sentais obligée par le livre de valider ce comportement et je n’en ai pas du tout été capable. Mais donc ouais, je te le déconseille fortement si tu es sensible à ça aussi !

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      1. J’ai du mal avec les viols, peu importe la façon dont ils sont présentés : suggérés, explicites, juste des images, juste des sons, dans les livres, dans les films…
        Oui, la manière dont elle semble accepter ces comportements, la répétition, et cet horrible sous-entendu qui est vraiment dangereux et qui participe tellement à l’acception du viol, c’est insupportable ! Merci de m’avoir, par ta critique, épargné une grosse perte de temps.

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  9. Alors franchement j’avais entendu pas mal de bien du livre et surtout de la série donc je ne l’imaginais pas du tout comme ça. Merci de ta chronique, je vais joyeusement passer mon chemin, parce que vu l’ambiance, merci mais non merci, sans façon.

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  10. Ah, j’ai eu le même avis que le tien quand je l’ai lu.
    Ma mère adorait cette série dans les années 90, et quand j’ai commencé l’adaptation j’ai tenté l’original en même temps… mais j’ai totalement abandonné à la fin du premier tome tant ça m’a crispée !
    La série est effectivement mieux sur tout ça (même si pas non plus parfaite, je n’ai plus d’exemple en tête mais j’ai un peu crissé des dents par moments) et rempli bien son rôle de « Game of Thrones écossais ».

    Merci pour ton article, j’étais déjà contente de voir un avis négatif avec celui de Lemon June, je me sens moins seule :p

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    1. Ah tu me rassures ! C’est vrai qu’avec les moyennes qu’il se paie sur babelio et autres, je me sentais un peu seule dans mon indignation 😉 Ca me fait un peu de peine, parce que l’histoire me faisait sacrément envie. Peut-être que je tenterai la série dans quelques années, quand j’aurai oublié à quel point Jamie m’a écoeurée. Mais c’est pas garanti que ça arrive ^^

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  11. Je n’ai pas lu ce roman, j’ai seulement vu les quatre premiers épisodes de la série. Mais, ce que tu mets en exergue me choque et je comprends à 100% ta réaction. Du coup, cela mets un coup de froid, je n’ai pas tellement envie de lire ce roman.

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  12. J’avais dans l’idée de lire cette saga, car j’aime les saga historique. Celle-ci forcément attirair ma curiosité avec ce voyage dans le temps.
    La série TV étant sur Netflix, je l’ai tenté pour voir ce que cela donnait, et pour me donner un idée si j’allais lire ou pas.
    Je ne peux pas faire la comparaison comme toi entre l’un et l’autre.

    Au début, je l’ai trouvé très chouette, vraiment emballée, j’étais, malgré le rythme un peu lent. Et le fait qu’il y ait la « réplique » de son époux dans le passé, donnait également pas mal le piment.

    Et puis, c’est devenu n’importe quoi avec que du cul, et ce mariage…
    J’ai abandonné la série, et l’idée de lire la saga. Et toi tu confirmes LARGEMENT cette décision.

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    1. Je comprends bien ce que tu veux dire ! J’étais aussi très emballée par l’idée, et finalement je trouve que les concepts intéressants n’ont pas été exploités, c’est tellement dommage. Et à la place, on se focalise sur des trucs scandaleux 😉 Drôle de stratégie ! En tout cas, je te déconseille vraiment cette lecture.

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  13. Pas lu, mais puisque tu as lu Chicago Requiem, tu sais que ma conception de l’homme idéal est totalement différente. ^^
    Je suis un peu déçue tout de même. Outlander, surtout la série, me tente depuis un moment, et je pense que je la regarderai quand même. Je lis peu de romances, à part historiques, justement parce que souvent on a le « tas de muscles bien membré et sympa » (plus ou moins sympa, parce qu’il n’est pas sympa dans les romans d’Anna Zaïres, d’après les résumés, et dans d’autres dark romances, mais dans la new romance, il est généralement sympa ou c’est « un connard ») et la jeune femme naïve, mais tout de même rebelle… juste ce qu’il faut. Je ne pensais pas qu’on retrouvait ce côté-là dans Outlander, y compris le fantasme du viol.
    J’ai commencé The Book of Ivy hier, parce que je l’avais souvent vu sur Instagram.

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    1. Je crois que la série est quand même bien plus actualisée, tu prends moins de risques en commençant par là 😉
      Oui, c’est un profil qui me laisse plutôt indifférente aussi, et souvent ce genre de personnage manque de profondeur… Je laisse volontiers ce genre de mecs à ceux que ça intéresse 😀
      Qu’est-ce que tu penses du Book of Ivy ? Je lis assez peu de romans jeunesse parce qu’ils sont souvent remplis de codes que je connais par coeur, mais parfois j’ai de belles surprises 🙂 Alors si tu me le recommandes, je tenterai peut-être !

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  14. Je viens de commencer la série, j’en suis à l’episode 4 de la première saison, et j’ai déjà compté 3 tentatives de viol, 1 viol, et au moins deux menaces de viols…j’hallucine ! J’ai donc cherché des articles pour voir si le fantasme de viol de l’auteur ne choquait que moi (je suis rassurée de voir que non) mais je suis dégoûtée de voir que plusieurs articles en lignene relèvent dans la série que le viol homosexuel qui effectivement ne semble poser une problème que dans la mesure où il porte atteinte à la « virilité » du protagoniste. Si le livre est pire… Aïe… J’ai mal à ma culture du viol.

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    1. Ah ben tu me rassures, on est quand même pas nombreux à s’indigner globalement ! Mais du peu que j’en ai vu, le livre est bien pire oui… J’ai du mal à comprendre les gens.

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  15. j’ai découvert ce blog en cherchant des avis sur outlander, je voulais savoir si j’étais la seule à ne pas avoir aimé (je viens d’écrire sur la série). On m’en avait vanté les mérites en la qualifiant de romantique. au contraire j’ai trouvé qu’elle était sordide, avec une délectation pour la souffrance et les viols. et là, je découvre que le livre est encore pire ! au moins je ne suis pas la seule à ne pas apprécier… sinon je découvre le blog et j’admire la quantité de livres ingurgités ! j’en lis 2 par semaine et je trouvais que c’était déjà bien …

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    1. Aaaaah mais tu me fais plaisir, je me sens aussi bien trop seule dans ce ressenti ! Je ne comprends vraiment pas qu’on puisse passer à côté de l’aspect extrêmement toxique de leur relation. Et clairement, le livre est 100x pire, ne t’y frotte pas !
      Haha mon rythme est très aléatoire, 2 livres par semaine c’est énorme !
      Si tu as un lien vers ton article sur Outlander, je serais ravie d’aller le lire !

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  16. J’ai laissé un commentaire ainsi que sur le blog »Dans la bulle de Cha » mais il n’est pas publié.

    Ayant le sentiment de ne pas avoir compris, voire lu, le même livre que vous, j’en débattais dans mon commentaire.

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      1. Merci ! Bon, celui-là a fini par passer – en double. Donc, je vais m’atteler à réecrire mon précédent commentaire où je questionnais les points que vous souleviez. Même si je ne suis pas d’accord avec tout ce que vous avez écrit, j’avoue avoir apprécié lire une prise de position rationnelle par rapport aux innombrables et lassants panégyriques que j’ai pu lire sur les romans de Gabaldon et qui restaient bien souvent très sommaires.

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