[Bilan] Un classique par mois en 2020

Suite à ma bonne résolution de lire plus de classiques, je me suis lancée dans le projet plutôt chouette de lire un classique tous les mois en 2020. J’ai pris la définition de « classique » au sens large, en m’autorisant des romans cultes de science-fiction par exemple, pour mettre en priorité les romans qui étaient déjà chez Suzette. Ma sélection a un peu évolué au fil de l’année, je n’ai pas tout à fait suivi le plan de route, mais j’ai réussi à tenir le rythme et j’ai donc douze romans à te présenter aujourd’hui !


[JANVIER] Colette – La vagabonde

J’ai reçu une collection de romans de Colette en remerciement de mon rôle de jurée pour le Prix du Polar du Livre de Poche en 2018. Je n’avais jamais lu cette autrice, je me suis donc dit que ce serait une bonne occasion de découvrir sa plume, et j’ai simplement pris le premier roman du recueil, La Vagabonde.

On y accompagne Renée dans ses états d’âme de femme indépendante qui a osé divorcer, qui gagne sa vie en tant que mime dans un music-hall et qui savoure sa nouvelle liberté malgré tout ce que cette situation implique. La plume est très orale, assez impressionnante même s’il m’a fallu quelques pages pour m’y habituer. J’ai beaucoup aimé les ambiances qu’elle dépeint, le portrait de Renée et tout ce qu’elle représente, même si j’ai eu plus de difficultés à entrer véritablement dans l’histoire. Je retiens surtout le style, la mélodie, la rugosité, la puissance, et je tenterai probablement un autre de ses romans pour voir si l’histoire me captive davantage.


[FEVRIER] Philip K. Dick – The man in the high castle

En février, j’ai eu envie d’enfin m’attaquer au Maître du Haut Château dont j’entendais parler depuis des années (surtout de son adaptation en série, pour tout dire) et qui m’intimidait un peu. Je n’avais aucune idée du scénario ou du contexte, je me suis lancée sans filet, et je ne te cache pas que ça a été laborieux.

On est dans une uchronie qui a vu l’Allemagne sortir en vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale. Les Etats-Unis ont été répartis entre l’Allemagne et le Japon, séparés par une bande de territoire « neutre » et rebelle. Le point de départ est donc très intéressant, mais j’ai eu beaucoup de mal à suivre l’action, à m’intéresser aux différents personnages qui semblent faire leur vie de manière totalement décorrélée les uns des autres, et je me suis perdue dans cette masse d’informations. Il faut savoir que le roman est plutôt lent, complexe et plutôt focalisé sur le contexte que sur le scénario en lui-même. Le travail de cette uchronie est impressionnant, mais j’ai manqué de cadre et d’approfondissement en amont pour en saisir l’ampleur et pouvoir vraiment apprécier sa qualité. Je ne vois pas vraiment quoi lui reprocher, dans l’absolu, mais la rencontre ne s’est pas faite !


[MARS] H. G. Wells – La guerre des mondes

Là aussi, c’est un roman que je voulais lire depuis longtemps. J’ai vu le film il y a longtemps et j’étais curieuse de découvrir le texte original, mais il me fallait ce challenge pour me donner l’impulsion de départ ! Si tu ne connais pas l’histoire, il s’agit en gros d’une invasion de la Terre par des extra-terrestres, écrite en 1897, ce qui donne une couleur toute particulière à ce récit.

Je dois dire que le mélange entre science-fiction à base de vaisseaux spatiaux et cadre désuet de l’Angleterre victorienne est tout à fait étonnant, et je me suis rapidement prise au jeu. Pour autant, le récit est très lent et je ne peux pas dire que j’ai été captivée de bout en bout. Mais ce qui m’a bluffée et qui me reste encore aujourd’hui quand je pense à ce livre, c’est la quantité de codes qu’il a introduit dans la science-fiction et qu’on retrouve encore dans des œuvres actuelles ! Rien que pour ça, c’est un roman qui vaut la peine d’être découvert (et il a aussi un sacré exemple de Deus Ex Machina qui m’a fait hausser un sourcil !).


[AVRIL] Gabriel García Márquez – Cent ans de solitude

Bon, jusqu’ici on aurait pu dire que le bilan n’était pas dinguissime, mais ne t’inquiète pas, on arrive sur mon premier coup de cœur ! Pour changer, c’est encore un roman dont j’avais beaucoup entendu parler sans avoir aucune idée de son contenu. On était en plein confinement, je revenais doucement à la lecture et je me suis pris une vraie bouffée de vie avec Cent ans de solitude. C’est un roman fou, festif, absurde, gigantesque, rempli de personnages et d’événements et de destins qui tournent en boucle dans une farandole infernale. Inutile de dire que c’est pile ce qu’il me fallait, posée sur mon balcon, en manque d’interactions sociales, et j’en garde un souvenir assez dingue.

En quelques centaines de pages, on va découvrir une famille sur sept générations : de leur naissance à leur mort, les personnages vibrent par leur loufoquerie, l’éternel recommencement de leurs combats et actions, et leur choix de vie insolites. C’est un joyeux bordel où tout le monde a plus ou moins le même prénom, et le plus fou dans tout ça, c’est qu’on s’y retrouve parfaitement. Je n’en reviens toujours pas de la simplicité avec laquelle l’auteur nous glisse dans son histoire, tout est limpide malgré le fouillis évident de ces histoires de famille. Au final, on réalise qu’on s’est pris des dizaines d’années dans les dents, la puissance de cette vue d’ensemble est saisissante et j’ai adoré ce livre totalement barré. Je l’avais déjà chroniqué ici mais ça ne fait pas de mal d’en remettre une couche !


[MAI] Isaac Asimov – The caves of steel

En mai aussi, j’ai adoré ma lecture : et pourtant, j’appréhendais pas mal Asimov que je voyais comme de la littérature SF exigeante et peut-être trop complexe pour moi. Mais voyons, j’étais si loin du compte ! J’ai choisi d’attaquer sa bibliographie avec le premier roman de son cycle des Robots (les ouvrages précédents étant des recueils de nouvelles), et je ne m’attendais pas à m’éclater autant dans cette lecture.

Ma première surprise a été de découvrir que c’était un roman policier ! On suit l’enquêteur Elijah Baley dans une affaire très délicate, puisque la victime fait partie des Spaciens (les humains partis coloniser d’autres planètes) et qu’il doit faire équipe avec un robot… C’est l’occasion d’illustrer le système sociétal de cette Terre du futur, ses rapports avec les colonies et, évidemment, avec les robots eux-mêmes. C’est bien simple, j’ai trouvé ce roman brillant : il a un bon rythme, avec de nombreux rebondissements, beaucoup d’humour, des personnages sympathiques, et il amène de vraies questions de société en filigrane. Je trouve qu’il offre une magnifique porte d’entrée dans la science-fiction, sans être trop technique ou obscur, et je me suis régalée de bout en bout ! Pour la peine, j’ai même lu la suite, The naked sun, au mois de novembre et c’était tout aussi fabuleux. Inutile de dire que j’ai très envie de continuer ma lecture d’Asimov cette année, et je me sens un peu bête de l’avoir redouté si longtemps !


[JUIN] John Steinbeck – East of Eden

Pour continuer sur cette belle lancée, j’ai choisi de me tourner vers Steinbeck au mois de juin, avec son célèbre A l’est d’Eden. J’avais tellement aimé Les raisins de la colère que je me réjouissais de retrouver sa plume, même si j’avais souvenir que c’était un sacré morceau que j’avais lu sur tout l’été à cause de sa plume dense et de ses dialogues mâchés. Et du coup, j’ai là aussi été bien surprise de me retrouver avec un récit beaucoup plus fluide, qui se lisait sans effort et que j’ai dévoré en peu de temps !

Dans ce roman autobiographique, Steinbeck revient sur le destin tragique de deux familles rurales, l’une des deux étant directement basée sur l’entourage de son grand-père. Le rythme n’est pas forcément très rapide, mais j’ai beaucoup aimé les portraits de ces personnages saisissants, entre épreuves de vie et secrets terribles. Tu l’auras compris, le sujet n’est pas très joyeux (mais je ne m’attendais pas à autre chose). En tous les cas, c’est une lecture qui s’est très bien passée, qui m’a donné envie de lire le reste de la bibliographique de Steinbeck et que je te recommande !


[JUILLET] Mikhaïl Boulgakov – Le maître et Marguerite

On était donc sur une très belle lancée, mais ça se gâte un peu en juillet. J’ai eu envie de lire Le maître et Marguerite parce que c’est un roman considéré comme culte dans la littérature russe, et toujours la même histoire : je ne savais pas du tout dans quoi je m’aventurais, j’avais en tête que ce serait un genre de Roméo et Juliette, et puis… je suis totalement passée à côté de ce livre.

Il faut dire qu’il est franchement curieux dans sa construction : on attaque avec une scène (plutôt intéressante, d’ailleurs) de débat religieux entre deux amis qui semblent croiser la route du Diable sans le savoir, tout part en steak avec un décès tout à fait sordide, et d’un coup on se retrouve dans un genre d’essai sur la religion et une réécriture de la Bible… Et après plus de deux cents pages, on tombe enfin sur Marguerite et le Maître, sans trop comprendre le lien avec les chapitres précédents… Et puis bon, je me suis perdue en route. Je me suis documentée par après, il semblerait que ce soit un essai militant déguisé en roman par peur d’être envoyé en prison, il me manquait en tout cas une grosse contextualisation historique et, si certaines scènes sont mémorables, je ne sais pas trop quoi faire de l’ensemble.


[AOÛT] Charlotte Brontë – Villette

En août, je pensais partir sur une valeur sûre. Comme l’immense majorité de la blogo, j’ai adoré Jane Eyre, c’est d’ailleurs le premier classique que j’ai lu en VO et il a clairement marqué ma vie de lectrice. Il était donc tout naturel que j’achète un autre roman de Charlotte Brontë, et c’est Villette qui a rejoint ma collection il y a déjà quelques années. Je m’y suis plongée avec délice, mais malheureusement je ne peux pas dire que ce fut mémorable.

Forcément, il ne peut que souffrir de la comparaison avec Jane Eyre, d’autant que les parallèles entre les deux histoires sont nombreux. La plume est toujours aussi savoureuse, évidemment, mais ce roman-ci est plus contemplatif, plus centré sur les états d’âme de son héroïne et moins structuré. Ce côté journal de bord m’a moins convaincue et moins emportée dans cette ambiance que je voulais tant retrouver. Pour autant, c’est loin dêtre une mauvaise lecture et j’y ai pris du plaisir, mais il se laissera facilement éclipser par cette chère Jane.


[SEPTEMBRE] Daphné Du Maurier – Rebecca

En septembre, j’ai récupéré cette vieille édition toute cabossée de Rebecca en boîte à livres. Elle sentait la cave, le papier avait bruni, bref, j’étais aux anges (les vrais comprendront). Je n’ai pas perdu de temps à découvrir ce récit (d’autant que j’ai été très encouragée sur instagram) et la magie a opéré immédiatement, aux premiers craquements du papier.

Ce roman, c’est tout ce qu’il me fallait : une atmosphère puissante et envoûtante, cette mer de non-dits à s’en rendre fou, ce carcan étouffant qui se referme sur une narratrice trop candide pour s’en rendre compte à temps, et puis les ingrédients classiques de ces romans cultes britanniques (avec la figure de l’homme ténébreux et imprévisible, le grand manoir figé dans le temps, les rumeurs des domestiques, le poids du qu’en dira-t-on…). J’ai adoré, j’ai savouré, je suis passée par toutes les émotions et j’ai lu les dernières pages en apnée. Non vraiment, c’était excellent, et d’ailleurs j’ai acheté My cousin Rachel que j’espère lire cette année !


[OCTOBRE] Albert Camus – L’étranger

A partir de là, j’ai choisi mes classiques au gré de mes trouvailles en boîte à livres. En octobre, je me suis donc retrouvée avec L’étranger que je n’avais encore jamais lu même si, pour le coup, je connaissais un peu mieux le sujet. Et évidemment, il faut que je mentionne Ada à chaque fois que je parle de Camus, parce que je sais qu’elle a les oreilles qui sifflent !

Est-il utile de dire que j’ai trouvé ce texte très puissant ? Il se lit si rapidement, presque sans s’en rendre compte, mais il y a tellement de sens, d’émotions et de sous-texte dans ce récit. J’ai éprouvé beaucoup d’empathie pour ce personnage dont le seul tort, finalement, est de ne pas réussir à s’adapter aux codes de la société, et d’être incompris par elle. Incapable de faire semblant, incapable même de comprendre ce qu’on attend de lui, ce narrateur m’a touchée et j’ai vraiment apprécié la plume, la justesse des mots, la délicatesse de ce qu’on doit explorer entre les lignes.


[NOVEMBRE] Romain Gary – Clair de femme

Romain Gary fait aussi partie de ces auteurs que je voulais découvrir depuis longtemps, et le hasard a fait que je suis tombée sur Clair de femme, là aussi une lecture très courte mais tout en ambiance et en demi-mots. Au début, on ne sait pas bien à qui on a affaire, l’avant, le pourquoi, et on s’aventure prudemment dans la rencontre de ces deux personnages bien énigmatiques. Et puis, touche par touche, le tableau se dévoile, l’histoire prend son sens, les émotions nous gagnent.

Je suis admirative de la construction de ce livre, de la façon dont l’auteur nous prend par la main en nous laissant faire un bout du chemin sans lui. Les personnages sont complexes et intrigants, les thèmes ne nous épargnent pas et le roman change de couleur au fur et à mesure qu’on comprend son intrigue. C’est délicat et beau, si beau. Et bien évidemment, ça me donne envie de lire ses autres romans.


[DECEMBRE] Vladimir Nabokov – Lolita

Dernière découverte mais pas des moindres, je suis tombée sur Lolita qui m’a paru parfait pour clore ce défi annuel. Je ne connaissais que le titre, et je me suis une fois de plus aventurée dans un récit très différent de ce que je pouvais imaginer. Mais là pour le coup, je suis plutôt bluffée de cette lecture.

N’y allons pas par quatre chemins : le sujet est tabou. On est en plein dans de la pédophilie, qui plus est dans la tête du prédateur, et je ne te cache pas que pendant les premiers chapitres j’avais très peur de l’angle qu’allait choisir le livre. Mais j’ai rapidement compris que, loin de faire l’apologie du narrateur, tout était construit pour le ridiculiser et nous montrer ses contradictions, son regard totalement biaisé et son hypocrisie. Pour autant, cette focalisation interne le prive de l’image de monstre qu’on voudrait lui donner, et nous force à le voir comme un être humain, avec tout ce que ça a de glaçant. C’est un roman qui joue avec nos nerfs et nos convictions, qui brouille les frontières et qui n’est certainement pas à mettre entre toutes les mains. Mais son écriture est un vrai tour de force, la plume est fabuleuse et l’audace de cette approche est à souligner (surtout pour l’époque de sa publication). La seconde moitié du récit m’a moins captivée, mais c’est une lecture qui me restera longtemps en tête !


Dans l’ensemble, je suis très contente de ce bilan. L’important n’était pas tellement de faire un sans faute au niveau des titres choisis, mais plutôt de me donner l’élan nécessaire pour enfin attaquer certains monuments qui m’intimidaient et que je rechignais à sortir de mes étagères, sans raison valable. Ce défi a servi d’impulsion, il m’a sortie de ma zone de confort et j’ai souvent constaté que les romans en question étaient bien plus abordables et agréables à lire que prévu. Mission réussie donc, et très chouette expérience !

23 commentaires sur “[Bilan] Un classique par mois en 2020

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  1. C’est un challenge que je trouve super intéressant pour repartir à la conquête de textes marquants qu’on a trop fait d’oublier ou de mettre de côté de peur de se lancer. Vu la taille de ma PAL, j’y renonce pour le moment, mais c’est clairement le genre de démarche que j’aimerais un jour mettre en place que ce soit pour lire des textes qui me tentent depuis des lustres comme Cent ans de solitude ou Rebecca ou me lancer dans des œuvres qui m’intiment comme Le maître et Marguerite.

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    1. Oui, je me suis mis cet objectif après avoir fait mon bilan de 2019 et constaté que je n’avais pas lu beaucoup de classiques 🙂 j’ai souvent tendance à les remettre à plus tard, donc c’était un bon moyen pour moi de m’y mettre 🙂 Je serais très curieuse d’avoir ton avis sur les romans que tu cites !

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  2. Ah, j’adore HG Wells ! Il faut que je relise la guerre des mondes d’ailleurs (je l’avais lu en vo, mais j’avoue que c’était un peu compliqué, faut que je le relise en fr mdrr)
    C’est super chouette comme concept ce challenge 🙂

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    1. Haha j’aurais voulu le lire en VO mais j’avais déjà acheté l’ebook en français il y a longtemps, donc je trouvais quand même couillon de l’acheter deux fois 😀 mais ça m’a clairement donné envie de lire d’autres de ses romans !

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  3. J’aimerais bien lire un jour La Guerre des mondes même si je ne suis pas sûre d’adhérer au milieu étonnant des genres.
    Lolita me fait aussi très envie et on vient de m’offrir Janr Eyre et Villette 😄
    Sympa comme challenge, je devrais le faire aussi !

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    1. C’est vrai que le lire aujourd’hui, ça a une autre saveur ! Mais il n’est pas très long, et c’est assez fou de voir tous les codes qu’il met en place 🙂
      Oh génial, tu as de belles lectures en perspective !
      Et pour le challenge, j’avoue que ça me satisfait beaucoup d’avoir dépoussiéré plusieurs gros classiques de mon étagère, il me manquait ce coup de pouce 🙂

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  4. J’ai également dans l’idée de piocher davantage parmi mes classiques en
    sommeil en 2021, et parfois certains de ta liste, comme Lolita (sur
    lequel tu me rassures un peu) ou La guerre des mondes qui serait une relecture (mais dont je ne me rappelle que le Deus ex machina final qui m’avait un peu déçue…).
    Asimov, Steinbeck, Du Maurier et Gary me font ausi de l’oeil, mais peut-être pas forcément avec ces titres puisque je vais commencer par piocher dans ma PAL.
    Le Maître du Haut-Château fut aussi terriblement laborieux pour moi. On me l’avait conseillé avec enthousiasme et j’ai été vraiment déçue de ne pas accrocher du tout !
    J’avais lu L’étranger quand je devais avoir 13 ou 14 ans, mais j’avais dû passer à côté de ce texte car tu me donnes très envie de le redécouvrir, j’ai comme l’impression qu’il trouvera des échos en moi.
    Bref, vive la lecture de classiques ! (Je suis actuellement dans un Zola et je me régale même si je lis très lentement en ce moment.)

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    1. Haha j’avoue que j’étais très perplexe devant ce Deus Ex Machina (et en même temps… c’est quand même bien comique).
      Asimov c’est merveilleux, j’en avais tellement peur et j’avais tellement aucune raison de le craindre ! Et pour Steinbeck, Du Maurier et Gary c’est pareil, tu peux y aller sans hésitation.
      Oui je me souviens que tu m’avais rassurée à l’époque sur ton expérience du Maître du Haut-Château, j’avais peur d’être la seule à n’avoir rien compris 😀
      Je pense que L’étranger propose des lectures différentes suivant notre âge, ça vaudrait peut-être le coup de le retenter oui 🙂
      Oh génial ! Je n’ai lu que Germinal que j’ai trouvé saisissant 🙂 Belles lectures à toi !

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      1. Je viens de relire La guerre des mondes et j’avoue que je tilte toujours sur cette fin. Le truc des virus et bactéries, ok, c’est vrai que n’étant pas accoutumés, ça fait des dégâts (il y a eu les mêmes problèmes sur Terre, quand les Espagnols ont débarqué en Amérique du Sud, ou même juste là avec le Covid), mais qu’ils meurent tous en un jour alors qu’ils ne sont pas arrivés en même temps, c’est un peu trop. (Et puis, ça c’est purement personnel, mais je trouve ça décevant : j’ai toujours tendance à être du côté opposé à l’humanité, donc ça me déçoit. ^^)
        Hâte de découvrir tous ces auteurs et cette autrice alors !
        Quant à Zola, je en peux que t’encourager à en lire d’autres ! J’ai hésité à enchaîner avec le suivant direct, mais je me suis dit qu’il fallait quand même que je fasse durer un peu… (il n’y a que 20 Rougon-Macquart, tu comprends… ^^)

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  5. Un peu que j’ai les oreilles qui sifflent ! Très contente que tu aies aimé « L’Etranger » en tout cas 🙂

    Contente que tu aies aussi apprécié « Cent ans de solitude ». C’est un classique que j’ai beaucoup aimé mais il n’est pas très accessible en raison de son arbre généalogique un peu complexe.

    Colette, il faudrait que je la relise, mon souvenir d’elle date du collège…

    Tu vas lire d’autres classiques cette année ? (tu l’as peut-être dit mais je suis passée à côté de l’info alors)

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    1. Héhé, je le savais !
      Oh oui, Cent ans de solitude est tombé au meilleur moment, j’ai savouré cet élan de vie avec grand, grand plaisir. Et justement, je suis très étonnée de voir comme j’étais au clair sur les générations malgré le fait que tout ait l’air fait pour nous embrouiller !
      Colette il faudra que je retente aussi, avec un autre de ses romans, là je suis un peu passée à côté malheureusement.
      Je vais retenter le coup cette année oui ! Je vais refaire un point dans le bilan annuel, qui devrait sortir d’ici quelques jours (j’espace un peu mes publications, plus l’habitude de faire plus de deux articles par mois oh là là 😀 )

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  6. Un beau programme pour ce challenge de classiques !
    Parmi tes découvertes, Lolita et Cent ans de solitude sont dans ma wish-list.
    Rebecca est un de mes romans coups de cœur de ces dernières années.
    J’ai lu A l’est d’Eden qui m’a marqué même si j’ai préféré Les Raisins de la colère.
    Comme toi j’ai moins accroché à Villette qu’à Jane Eyre.
    L’étranger reste un incontournable de Camus même si mon préféré est Le premier homme !
    Et de Gary je ne peux que te conseiller La promesse de l’aube et La vie devant soi !

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    1. Oui, c’était franchement chouette à faire ! 🙂 Rebecca, comme je te comprends. Je n’en reviens pas d’être passée à côté pendant tout ce temps ! J’ai préféré les Raisins de la Colère aussi, de même que Jane Eyre ! Et je me note soigneusement Le premier homme, La promesse de l’aube et La vie devant soi, merci pour les conseils ❤

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  7. Ce défi était une bonne idée et tu l’as brillamment relevé ! Franchement, ce bilan est passionnant. Moi qui croyais avoir lu pas mal de classiques, je me rends que j’en connais très peu et qu’il faut sérieusement que je me remette à la lecture un jour ! En tout cas, ravie que Rebecca t’ait plu à ce point ! Et bonne année !

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    1. Oh merci !! Je suis très scolaire dans mon rapport à la lecture, quand je me fixe un cadre ça a tendance à beaucoup m’aider 🙂
      Il y a quand même quelque chose de rassurant à se dire qu’on n’aura jamais fait le tour des classiques disponibles, même s’ils semblent figés dans le temps ! Belle année à toi 🙂

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  8. Je dois déjà l’avoir dit, mais le bilan de tes lectures est tout simplement impressionnant ! Et c’est un vrai défi de se remettre aux classiques, mais des fois ça fait aussi énormément de bien, de replonger dans des écritures moins contemporaines, un tout autre style d’époque… Je ne suis pas étonnée de voir que The man in the high castle t’a décontenancé, je trouve que même si certaines de ses intrigues sont hyper passionnantes, Philip K. Dick a quand même le chic pour rendre ses histoires très denses et compliquées. Je me souviens de la trilogie SIVA lue ado, je pense n’avoir pas compris la moitié même si le style et les thèmes m’ont fichu une claque à l’époque. (D’ailleurs de ton bilan, je n’ai lu que Rebecca et Lolita, xd. ET le Maître et Marguerite mais comme toi, je manquais de contexte). Du coup c’est d’autant plus génial de lire tes avis au fil des mois, et à quel point le challenge t’a enrichie. Gabriel Garcia Marquez, HG Wells, Asimov, Steinbeck, Villette… Je les lirai un de ces jours quand même, c’est des sacrées plumes. Je suis aussi très intriguée par Camus… Bien qu’ayant lu la Peste et l’Étranger au lycée, je n’en garde pas grand souvenir. Par contre, ses journaux intimes, dont j’ai lu des extraits, me paraissent d’une force et d’une vitalité terribles.
    Refais-tu ce challenge en 2021 ? En fait, à défaut du défi des livres recommandés par des amis (c’est un peu tard pour demander les conseils et lancer le challenge), je me demande si je ne vais pas faire celui-là plutôt. Je me remettrai ainsi aux classiques !

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    1. Oui, je suis super contente d’avoir enfin dépoussiéré certains classiques, et même ceux qui m’ont moins plu restent des lectures intéressantes et stimulantes !
      Tu me rassures pour Philip K. Dick !
      Oui, je ne peux que te recommander de partir à ton tour à la découverte de ces textes cultes et si riches 🙂 Sous forme de challenge ou non, ça c’est selon tes envies et ton fonctionnement, mais les voyages en valent la peine en tout cas !

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