[Rétrospective] Septembre

Septembre, la rentrée universitaire et le retour à un rythme que je n’avais pas eu depuis bien longtemps. À moi les auditoires bondés et les questions qui fusent, les kilomètres d’escaliers pour naviguer entre les étudiants et la queue pour accéder à la cafeteria ! Mais en réalité, ça fait vraiment plaisir de voir les bâtiments se remplir à nouveau, et si je suis bien fatiguée le weekend, j’adore travailler dans de bonnes conditions. Bref, côté lectures, on ne s’en sort pas trop mal, j’ai de chouettes titres à te présenter !

Les livres :

  • Christopher PRIEST – The Dream Archipelago
  • Liane MORIARTY – Un peu, beaucoup, à la folie
  • Sandrine COLLETTE – Animal
  • Baptiste BEAULIEU – Toutes les histoires d’amour du monde
  • Madeleine BOURDOUXHE – La femme de Gilles
  • Haruki MURAKAMI – Des hommes sans femmes
  • Leila SLIMANI – Chanson douce
  • Alessandro BARICCO – The game

J’ai pris moins de temps pour la lecture ce mois-ci, mon temps libre se tournant plus volontiers vers les jeux vidéo (j’ai un top 5 des jeux indé de 2021 à préparer pour JSUG, et donc une ribambelle de titres à tester…). Alors pour quand même avoir l’impression de faire diminuer cette Suzette qui s’obstine à stagner autour des 50 titres, j’ai décidé de taper dans mes livres de poche, surtout dans ceux qui traînent sur mes étagères depuis beaucoup trop longtemps !

Bref, côté fantastique, j’ai lu The dream archipelago, un recueil de nouvelles que j’avais acheté directement à Christopher Priest quand je l’ai rencontré aux Imaginales. Et honnêtement, j’ai beaucoup aimé la plupart des histoires, et j’ai hâte de me procurer d’autres romans de cet auteur.

J’ai aussi lu deux romans noirs : Un peu, beaucoup, à la folie de Liane Moriarty, qui est plus lent et moins prenant que Big little lies que j’avais adoré. Mais je suis dans une phase « thrillers domestiques », donc ça m’a quand même bien plu et je retrouvais ma lecture avec plaisir. Autre poche qui est enfin passé à la casserole : Animal de Sandrine Collette. Sur le moment, je n’étais pas sûre de voir où on allait avec cette histoire, mais l’atmosphère est assez folle et j’en ressors quand même avec pas mal d’images fortes en tête. Pas forcément mon préféré de cette autrice, mais sa plume reste marquante !

Et puis, je suis partie sur du contemporain (ça fait longtemps que je n’en avais pas lu autant dans le même mois, d’ailleurs). D’abord avec Toutes les histoires d’amour du monde, de Baptiste Beaulieu (dont je suis le contenu sur Instagram et qui raconte plein de belles choses). J’ai eu un peu de mal à rentrer dans cette lecture et à prendre mes marques, mais c’est un beau récit de guerre qui se tisse progressivement, et je ne te cache pas que la fin m’a vraiment émue. Ensuite, j’ai lu La femme de Gilles et autant te dire que ce texte m’a challengée : on y rencontre une femme dévouée à son mari malgré ses infidélités, qui fait preuve d’une patience infinie (et absolument pas méritée), et j’en suis ressortie extrêmement partagée : la plume est belle, les personnages vibrent de réalisme, mais j’ai eu un mal fou à ne pas m’énerver très fort contre chacun d’entre eux. Au final, c’est un texte qui fait mouche, tout simplement.

Encore un recueil de nouvelles (décidément, c’est le mois de toutes les folies) : Des hommes sans femmes, de Murakami, parce que ça fait beaucoup trop longtemps que je n’étais pas retournée vers ses romans. C’est un recueil doux, mélancolique, parfois terrible, dont les histoires se mélangent un peu dans ma tête mais qui me plonge dans cette bulle cotonneuse qui me plaît tant dans son écriture. Et enfin, j’ai lu Chanson douce qui avait fait tant parler de lui à sa sortie. Là encore, un sentiment ambivalent de mon côté : le début choque efficacement, on tourne les pages sans s’en rendre compte, les portraits sont précis et impitoyables, bref, tout fonctionne très bien… jusqu’à la fin qui m’a un peu laissée en plan. Comme on nous dévoile le dénouement dès les premières lignes, j’attendais qu’on me donne un peu plus de grain à moudre et je suis restée sur un « oh bah, on s’arrête là ? » relativement frustrant. Une bonne lecture tout de même, mais un poil anti-climatique en ce qui me concerne.

Et pour clore ce mois de toutes les fantaisies, j’ai lu un essai ! The Game d’Alessandro Baricco (auteur des merveilleux Novecento et Océan mer, notamment), un texte qui décortique l’arrivée du numérique dans notre société à travers ses différentes phases. C’est très agréable à lire, vraiment pédagogique et même un peu ludique puisqu’il ne se prive pas de rajouter des commentaires personnels quand ça lui chante. Une très bonne lecture pour prendre du recul sur la situation si tu as parfois l’impression que tout va trop vite, qu’on fonce dans un mur ou que le progrès va un peu trop loin pour toi. De mon côté, j’ai appris un tas de choses sur les débuts d’internet !

Les sagas

  • Lloyd ALEXANDER – Les chroniques de Prydain T5
  • Jojo MOYES – Lou confinée

En début de mois, j’ai tourné la dernière page de la saga des Chroniques de Prydain, et j’ai décidément beaucoup aimé ce voyage. C’est une chouette série de romans d’aventure qui aborde un tas de thèmes de manière efficace et sans tourner autour du pot, et qui a su s’arrêter au bon moment, avant que la lassitude s’installe. La fin est tout à fait à la hauteur du reste, très bon moment de mon côté !

Et puis, au hasard de ma liseuse, j’ai lu le court texte que Jojo Moyes avait proposé gratuitement pendant le confinement : Lou confinée, qui reprend l’héroïne de Avant toi dans une jolie histoire toute douce pour réchauffer le cœur dans une période bien angoissante. Rien de révolutionnaire, mais ça fait toujours plaisir de retrouver des personnages qu’on aime, et la plume de Jojo Moyes fonctionne très bien sur moi.

Evolution de Suzette

  1. Lloyd ALEXANDER – Les chroniques de Prydain T5
  2. Alessandro BARICCO – The game
  3. Baptiste BEAULIEU – Toutes les histoires d’amour du monde
  4. Madeleine BOURDOUXHE – La femme de Gilles
  5. Sandrine COLLETTE – Animal
  6. Liane MORIARTY – Un peu, beaucoup, à la folie
  7. Jojo MOYES – Lou confinée
  8. Haruki MURAKAMI – Des hommes sans femmes
  9. Christopher PRIEST – The Dream Archipelago
  10. Leila SLIMANI – Chanson douce

Pas de service presse ce mois-ci, ni de bulles (et pourtant j’ai encore un tas de mangas à lire, je n’ai juste pas pris le temps de m’y replonger)… et même pas d’achats, c’est te dire à quel point ce mois est passé vite. Suzette passe donc de justesse sous les 50 titres, ce serait pas mal qu’elle arrête de faire le yo-yo et qu’on puisse aller résolument vers ce cap des 30. Mais on fait c’qu’on peut !

6 commentaires sur “[Rétrospective] Septembre

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  1. Aha, ben je comprends pourquoi ma lecture et mon appréciation de « Big Little Lies » t’ont plu. C’est le deuxième que tu lis d’elle ? J’allais parler de « Le secret du mari » qui est son autre best-seller mais j’ai vu des opinions mitigées dessus, je voulais te demander ton avis…

    Pour quelqu’un qui a eu moins le temps de lire, je trouve que tu ne t’en sors pas trop mal !

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  2. J’aime beaucoup Christopher Priest, même si je n’ai lu qu’un roman de lui (La fontaine pétrifiante), c’était fou en terme de structure, d’aller-retour entre réalité et imaginaire, c’était dingue. Je vais bientôt lire le Prestige, et je ne pense pas m’arrêter là avec lui ! Sandrine Collette me semble quand même à découvrir, et elle est bien renommée maintenant. Je suis aussi Baptiste Beaulieu sur Instagram, j’aime beaucoup ses stories.
    Et je te rejoins pour Des hommes sans femmes :impossible de me souvenir des nouvelles dans le détail maintenant, mais le recueil garde cette poésie, ce quotidien si chers à l’auteur, et c’est ça qui compte !
    Quant à The Game,j’ai toujours eu très envie de le lire. Si en plus il est aussi accessible, je finirai bien par me laisser tenter un de ces jours !

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    1. J’ai lu La Fontaine Pétrifiante aussi, c’était effectivement assez fou ! Et j’espère que Le Prestige te plaira autant qu’à moi 🙂
      On a décidément beaucoup de références en commun héhé ! Et je te confirme que The Game est tout à fait accessible, on est davantage sur un essai de sciences humaines/sociales que sur un écrit technique !

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