[Sélection] Avalanche de coups de cœur juste avant Noël

Je me retrousse les manches, on passe aux choses sérieuses. Je ne vais pas me répéter, j’ai de la peine à garder un rythme, je cours dans tous les sens et ça a un impact non négligeable sur ma (non-)régularité par ici, alors que la motivation est intacte. Le résultat, c’est qu’il y a des livres dont je veux te parler depuis le mois d’août (!) et qui sont toujours sagement rangés dans une liste qui ne se raccourcit pas malgré le temps qui passe. Je sais désormais que je n’arriverai pas à tous te les présenter dans des chroniques individuelles si je veux rester à peu près à jour, je te balance donc huit livres d’un coup !

Donc tu l’as compris, ça va être TRES long, accroche-toi, et il y en aura pour tous les goûts. J’en ai choisi deux par catégorie, pour qu’il y en ait pour tous les goûts. Dernier petit mot avant de se lancer : je n’ai sélectionné que des romans uniques (puisque je n’aime pas chroniquer les tomes individuels de sagas), et j’ai choisi ceux que j’ai préférés sur les derniers mois ! Je remarque rétrospectivement qu’il n’y a que de l’anglophone, et quasiment que des romans qui ont plus de 20 ans… Je ne sais pas s’il y a quelque chose à déduire de ça, en tout cas, c’est parti.

Classiques :

Margaret Mitchell – Gone with the wind (1936)

9781447264538Ce petit pavé en anglais m’a tenue en haleine tout l’été (quand je te dis que ça date…). Je ne connaissais ni le film, ni l’histoire, je m’attendais à une lecture un peu niaise mais sympa quand même… Autant te dire que je me suis pris une belle claque. La version originale dépasse de peu les 1000 pages, mais je l’ai fait durer autant que j’ai pu pour ne pas le terminer trop vite.

Je ne sais même pas par quel bout prendre le résumé : évidemment que ça parle de Scarlett O’Hara, jeune femme frivole et bourreau des cœurs dont on a tous entendu parler. Mais si le récit s’installe en Géorgie dans les années 1860, ce n’est pas pour nous étaler sa vie amoureuse sur mille pages, ça non. A travers ses yeux de jeune ahurie impertinente et précieuse, c’est toute la période de la guerre de Sécession qu’on découvre, du point de vue des esclavagistes : les premiers soulèvements, les années de guerre, la reconstruction, et toute la souffrance qui accompagne ces différentes phases. Je ne m’attendais pas du tout à un spectre aussi large, à autant de profondeur et d’évolution des personnages, bref, à un récit aussi prenant et déchirant.

Je pourrais en parler pendant des heures, et c’est donc un excellent exercice de devoir le défendre en quelques paragraphes. En vrac, voilà donc pourquoi tu dois lire ce livre :

  • Une héroïne fabuleuse, qu’on adore, qu’on déteste, qu’on adore détester : un vrai symbole de femme forte, qui se relève toujours et grandit énormément au fil des épreuves, sans pour autant devenir un modèle de sainteté. Un personnage pas intellectuel pour un sou, souvent étroit d’esprit et très égocentrique, mais qui saura te surprendre à maintes reprises, bref un caractère très travaillé et fascinant.
  • Un remarquable travail d’écriture, qui nous montre tout à travers les yeux de Scarlett en nous permettant quand même de comprendre les autres personnages mieux qu’elle ne le fait elle-même.
  • Une fresque à grande échelle qui nous présente la guerre de Sécession sous un angle peu populaire, celui des esclavagistes, avec un énorme travail de recherche et de reconstitution.
  • L’histoire avec Rhett Butler bien sûr, qui sert de fil rouge au récit mais qui ne se déroule absolument pas comme je m’y attendais. Pas de niaiserie, pas de guimauve, mais une relation complexe et terriblement déchirante, je ne me suis toujours pas remise de la fin (les classiques ont souvent un sens de la fin dramatique qui s’est un peu perdu aujourd’hui…).

Bref, un coup de cœur total et absolu pour ma part, qui m’a fait passer par toutes les émotions et que je ne peux que recommander VIVEMENT. Pour te dire, je l’ai lu il y a à peine quatre mois, et d’écrire ces mots m’a donné envie de m’y replonger. Je le relirai un jour, c’est certain !

Thomas Hardy – Tess of the D’Urbervilles (1891)

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Autre classique qui m’a occupée pendant plusieurs mois : Tess d’Urberville de Thomas Hardy. Là aussi, novice totale en ce qui concerne l’histoire, je me suis tout pris dans la figure et cette lecture m’a vraiment marquée.

J’ai eu plus de mal à m’immerger dans ce roman, parce qu’il démarre plutôt lentement et que je l’ai un peu fait traîner. Il faut attendre la fin du premier tiers pour comprendre la direction que va prendre le récit, mais ensuite je l’ai dévoré en quelques jours, happée par le sort de cette jeune Tess si douce et naïve.

Pour l’histoire, en deux mots : la famille Durbeyfield, paysans miséreux, réalisent un jour qu’ils sont de parenté avec les D’Ubervilles, un nom synonyme de fortune. Ils envoient donc leur fille Tess se trouver un riche époux dans le village voisin, sans se préoccuper du danger qu’elle risque d’affronter.

Je te parlais de souffrance dans Gone with the wind, ici on est bien dans le sujet aussi, sans l’excuse du contexte historique. C’est un roman très dur, qui dénonce énormément de choses sur la condition féminine et les doubles standards (et qui a pourtant été écrit il y a plus d’un siècle !). Et je peux te dire qu’il réussit bien son coup : j’étais tellement remontée que j’ai failli lancer le livre par la fenêtre en voyant les épreuves que Tess traverse. Si quelqu’un l’a lu, d’ailleurs, j’adorerais en parler (et crier un bon coup contre un certain personnage)… Bref, s’il a mis le temps pour installer son décor, c’est un roman qui percute, qui ravage et qui marque les esprits. Là aussi, je recommande chaudement (mais ça énerve beaucoup, tu es prévenu).

Imaginaire :

Susanna Clarke – Jonathan Strange & Mr Norrell (2004)

41rs6p7erhl-_sx306_bo1204203200_J’étais tombée par hasard sur la série Jonathan Strange & Mr. Norrell, et dès que j’ai su que l’histoire venait d’un livre, j’ai interrompu mon visionnage pour me procurer cette bestiole de presque 1200 pages (ah oui, aujourd’hui je te présente des briques, c’est comme ça). Premier roman de Susanna Clarke, écrit sur une dizaine d’années et récompensé du prix Hugo, ce texte m’intriguait autant qu’il m’intimidait et j’ai mis quelques mois avant de réussir à l’attaquer.

Je ne sais pas comment te le vendre, parce que je ne le conseillerai pas forcément à tout le monde. Concrètement, c’est une large fresque d’une Grande-Bretagne fictive du XIXe siècle qui serait étroitement liée à la magie. Mais attention, pas la magie telle qu’on l’imagine habituellement, avec des baguettes et des petits miracles. Non, ici, la mode est aux théoriciens de la magie, qui se réunissent pour éplucher des vieux grimoires et se croire plus malins que les autres sans jamais effectuer le moindre sort. Et malheur à quiconque oserait se demander où sont passés les magiciens, les vrais.

J’ai tout de suite été embarquée dans cette ambiance mi-réaliste mi-fantastique, qui reprend les codes des classiques anglais en critiquant la haute société et ses apparats tout en amenant un angle inédit. Paradoxalement, je dirais que le scénario est presque anecdotique : l’histoire s’articule autour de deux personnages qui, eux, pratiquent réellement la magie et vont chambouler le sort du pays, mais je n’ai pas été spécialement captivée par leurs péripéties (ce qui peut s’avérer fâcheux avec un bouquin de cette taille). Ce qui m’a plu, par contre, c’est vraiment le travail colossal de l’auteure : on pourrait se croire dans un récit historique tant il est documenté, chaque chapitre contient son lot de notes de bas de pages qui citent des ouvrages imaginaires sur l’histoire de la magie et ses différentes pratiques.

Bref, c’est un roman atypique, pas forcément palpitant (et j’ai quand même senti quelques longueurs, je ne te le cache pas) mais qui m’a simplement bluffée. Je n’avais pas envie de quitter cet univers, j’étais curieuse de savoir comment tout finirait et je n’en reviens toujours pas de la densité et de la solidité de ce que Susanna Clarke a mis en place. Il ne conviendra peut-être pas à tout le monde, donc, mais on ne peut pas nier sa grande qualité et son soin incroyable.

James Lovegrove – Days (1997)

C’est toujours troublant de lire un livre de science-fiction qui a plus de vingt ans et qui ne prend pas une ride. C’est ce qui m’est arrivé avec Days, que j’avais acheté par hasard dans les soldes numériques de Bragelonne et que j’ai dévoré en peu de temps avec un plaisir teinté d’inquiétude.

Dans ce futur très proche, les frères Day possèdent un des plus grands gigastores du continent. Ce magasin de six étages et plus de six cents rayons prétend contenir tout ce que tu as toujours eu envie d’acheter, mais son accès est réservé à ceux qui ont les moyens de s’acheter une carte de membre. Les autres se contentent des rumeurs : des ventes flash qui tourneraient régulièrement au drame, de la violence gratuite, des patrons moins compétents que ce qu’on croit… Jalousie ou vérité, à chacun de se faire sa propre opinion.

Days nous propose une immersion dans ce gigastore le temps d’une seule journée et sous plusieurs angles : le couple qui a enfin reçu sa carte de membre après des années d’économie, l’agent de sécurité qui a prévu de démissionner, le dernier des frères Day qui se noie dans l’alcool, la responsable du rayon livres qui a déclaré la guerre au rayon technologie… Tout ce beau monde va se croiser, s’influencer et s’impliquer dans cette journée qu’on devine déjà dramatique.

J’ai beaucoup aimé la plume et cet éventail de points de vue. C’est une SF très abordable, qui se concentre sur un périmètre très restreint et propose tout de même une large critique de la société. Les personnages sont intéressants, la construction est efficace, on voit défiler les heures et on sent monter le stress qui précède une catastrophe, sans vraiment savoir ce qui va nous tomber dessus… Bref, un bouquin très divertissant et grinçant, qui ne vieillit pas et s’engloutit sans effort.

Thrillers :

Stephen King – The Green Mile (1996)

C’est avec Cha’ que j’ai découvert ce roman il y a déjà quelques mois. J’avais vu le film à l’adolescence, les grandes lignes de l’histoire étaient donc plus ou moins fraîches dans ma tête, mais j’ai fait une fois de plus confiance à King et, évidemment, je n’ai pas regretté.

Paul Edgecombe est gardien de prison dans le couloir de la mort depuis des années, mais l’épisode le plus marquant de sa vie est sa rencontre avec John Coffey, un condamné hors du commun et qui chamboulera toutes ses convictions.

Ma première surprise a été de découvrir que cette histoire était à l’origine un roman-feuilleton. Publié en six parties sur plusieurs mois, il a ensuite été retravaillé pour une édition intégrale. L’avantage, c’est que du coup le roman est rythmé, avec des rebondissements réguliers pour fidéliser le lecteur. L’inconvénient, c’est évidemment les répétitions : à chaque nouvelle partie, on rappelle les événements des précédentes, alors à lire en continu c’est un peu redondant.

Mais ce détail est vite oublié, tant l’histoire est captivante et ne laisse aucun répit. Elle est bien sûr plus dense que le scénario du film, et j’ai été profondément remuée par certaines scènes qui étaient édulcorées au cinéma (comme toujours avec King). Les personnages sont fabuleux, entre ceux qu’on aime et ceux qu’on adore détester, et même en connaissant la fin je n’ai pas réussi à lâcher le roman et je suis passée par toutes les émotions. Mon huitième bouquin de King, si je ne dis pas de bêtise, et il continue de me surprendre !

Peter Straub – Ghost Story (1979)

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Ce coup-ci, c’est avec mes copines de bouquins horrifiques, à savoir Alec et Isa, que je me suis plongée dans Ghost Story en septembre. Je pensais le glisser dans le Pumpkin Autumn Challenge, c’est pour ça que j’ai tardé à t’en parler, et finalement ma participation était si chaotique que j’ai renoncé à te faire un bilan. Je glisse ça là, donc, parce que je tenais à te le présenter !

Je ne suis vraiment pas friande de films d’horreur, mais jusqu’ici, mes expériences littéraires s’étaient toujours bien passées (éventuellement quelques frissons vite maîtrisés, rien de plus dingue). Alors j’avais logiquement conclu que je gérais bien les frayeurs tant que c’était par écrit, mais c’était avant de lire Ghost Story. La première partie m’a réellement empêchée de dormir, c’était nouveau pour moi !

Niveau frissons, c’est réussi, aucun doute là-dessus. Et niveau histoire, là aussi, ce livre est vraiment intéressant ! Il est difficile à résumer, je vais plutôt te poser le cadre : un village reculé, en pleine période hivernale, des vieux amis membres d’une société mystérieuse et hantés par les cauchemars, et une présence obscure et insaisissable qui semble surgir de leur passé.

Globalement, ce livre est très dense : plutôt costaud au niveau du nombre de pages, il faut s’habituer au nombre important de personnages et de trames narratives, qui alternent entre différentes époques, souvenirs et anecdotes. Mais dès qu’on débroussaille un peu les grandes lignes, il devient captivant et tout à fait haletant ! Une parfaite lecture d’Halloween, qui nous a beaucoup plu et relie tous les points progressivement avec un talent certain. Je me réjouis de lire d’autres romans de Peter Straub !

Contemporains

T. Greenwood – Mémoire d’elles (2013)

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Encore un roman qui est arrivé dans mes mains un peu par hasard, grâce aux soldes Bragelonne (toujours les mêmes, j’en abuse régulièrement) et à un résumé alléchant. Je l’ai lu tranquillement, sans me presser, et j’ai été très émue par cette belle histoire aussi douce que tragique.

Dans Mémoire d’elles, on découvre le quotidien de Billie, jeune femme au foyer des années 1960 qui s’enlise dans un mariage peu épanouissant et une vie dont elle espérait plus. L’arrivée de nouveaux voisins, et notamment de la pétillante Eva, va tout remettre en question.

Tu l’as probablement compris, ce roman traite d’homosexualité dans une époque marquée par les tabous et les préjugés. Les personnages sont saisissants de réalisme et tout en nuances, et je me suis follement attachée à Billie et Eva et à leur histoire interdite. Chacune revit grâce à la présence de l’autre, entre les étés passés dans la maison de vacances, les promenades du chien et toutes les occasions qui ne risquent pas d’attirer les soupçons des maris ou l’attention des enfants. On pressent évidemment que cette histoire va virer au drame, puisque le récit de ces jours heureux est raconté par une Billie bien plus âgée et indubitablement seule.

Entre ces souvenirs qu’on découvre avec délice et ce suspense qui nous tient jusqu’au bout, difficile de ne pas s’impliquer dans cette lecture et de ne pas être chamboulé par cette relation magnifiquement construite. Ce n’est pas une romance, mais bien une plongée dans une autre époque, dans d’autres codes, une ode à la différence et à la tolérance qui fait du bien. J’ai beaucoup aimé ce roman, et je me réjouis de lire Two Rivers de la même auteure, qui dort déjà dans ma pile.

E. Lockhart – Nous les menteurs (2014)

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Je ne sais pas vraiment ce qui m’a fait acheter ce livre : je renoue doucement avec la littérature jeunesse, je l’ai vu passer dans plusieurs chroniques très enthousiastes et j’ai eu envie d’essayer, tout simplement. Mon avis est tout frais puisque je l’ai terminé ce matin, on va essayer d’organiser ça !

Cadence fait partie de la riche famille Sinclair, qui  maîtrise à perfection l’art du paraître et place les apparences au-dessus de tout le reste. Elle passe tous ses étés sur l’île possédée par son grand-père, où elle retrouve ses cousins et ses tantes. Mais à ses quinze ans, un événement chamboule l’équilibre fragile de la famille : elle en ressort avec des migraines chroniques très violentes et une mémoire abîmée, incapable de retracer les faits de ce fameux été.

La plume m’a très agréablement surprise : Cadence se charge de la narration, et tout le roman est chargé de métaphores, de jeux de style et d’images très parlantes pour exprimer ce qu’elle peine à mettre en mots. Comme elle, on a envie de savoir ce qui a bien pu se passer ce fameux été, et on a hâte de revenir sur cette île pour en avoir le cœur net.

Le roman est très court, mais pas moins percutant. On aborde des thèmes larges, comme la tolérance, les valeurs familiales, la surconsommation, l’argent, le tout rythmé par cette quête de vérité et des personnages qui m’ont beaucoup plu. A mon sens, c’est un roman qui met en scène des adolescents sans pour autant être réservé à un public jeune. Il se lit très bien, je me suis laissée berner et bercer par le quotidien sur l’île, et j’ai vraiment eu du mal à le lâcher avant la fin : combo gagnant donc, je recommande !


Et voilà, j’arrive au terme de cette liste qui a beaucoup bougé entre le début et la fin de sa rédaction. J’ai finalement décidé de ne mettre que deux titres par catégorie parce que c’était bien assez long comme ça, et j’espère que tu as pu piocher quelques suggestions intéressantes parmi cette sélection !

Il ne me reste qu’à te souhaiter de très belles fêtes, un repos bien mérité et une pile à lire deux fois plus longue qu’avant à la fin des vacances !

14 commentaires sur “[Sélection] Avalanche de coups de cœur juste avant Noël

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  1. Ah!!! Gone with the wind!! Je ne sais pas combien de fois je l’ai lu mais au moins pas loin d’une dizaine. Cette fresque fait partie des romans que j’ai adoré et que j’aime relire avec Le comte de Monte-Cristo et Nord et Sud.
    Le film non plus n’est pas niais et relativemnt fidèle au livre.

    J’ai coché le Days!

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    1. Il faut que je lise les deux autres alors, mais en tout cas c’est certain que Gone with the wind fera l’objet de nombreuses relectures de mon côté aussi !
      Days est chouette ! Pas révolutionnaire, mais divertissant et bien construit 🙂

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  2. Eh bien, ça valait le coup d’attendre, quelle moisson !! Je n’ai lu que La ligne verte, dans cette liste, et il y a très longtemps, mais je me souviens avoir aimé (plus que certains autres King). Et cela fait des années que j’ai l’intention de lire Tess d’Uberville,merci pour cette piqûre de rappel fort encourageante ! Bonnes fêtes à toi !

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    1. Ah je ne te dis même pas le temps qu’il m’a fallu pour pondre cette chronique groupée 😉 J’ai dû me freiner un peu, sinon je ne m’en sortais pas !
      La ligne verte est effectivement mémorable, et un peu différent de ce que j’ai pu lire d’autre de lui 🙂
      Ah mais j’espère que tu vas aimer !! Et je serai ravie qu’on en discute une fois que tu l’auras lu, j’ai vraiment besoin de vider mon sac haha (cette histoire est très cruelle).

      J’aime

  3. Je dois t’avouer être assez impressionnée par les classiques que tu as lu… Surtout « Autant en emporte le vent » ! Du coup, ce que tu nous en dis dépoussière un peu le roman dans ma tête, qui ne me donnait pas du tout envie à la base. Un jour, peut-être !

    Bon, par contre, envie de lire « Tess d’Uberville » (et Thomas Hardy en général, après la lecture de ton article, ça n’a pas changé. 😀

    Et le Stephen King, c’était presque le passage obligé, absolument pas surprise 😉

    Bonnes fêtes à toi, repose-toi bien !

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    1. Il est TROP BIEN, je te le recommande vivement !! Et il pourrait te plaire je pense, il est très loin de la niaiserie à laquelle je m’attendais 🙂
      Ah mais il faut vraiment que tu lises Tess aussi, et qu’on en paaaarle!
      Ah ça, tu commences à bien me connaître. 🙂 J’espère que tu te reposes bien aussi !

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  4. Ça manque de Pierre Pevel, si je peux me permettre 😀

    Comme d’habitude tu m’as donné envie de tous les lire, mais Days sort clairement du lot, je sais pas pourquoi !! Le pitch me donne trop envie x)
    Je suis surprise (agréablement) de trouver Nous les menteurs ici, mais ça m’intrigue, j’ai vu ce roman passer pleiiiiiin de fois, je l’avais mis sur ma wishlist et j’ai dû le retirer depuis parce que j’avais peur d’un effet « Follow me back », à savoir le thriller young adult dont j’entends beaucoup parler, que je lis et mouaiiiiis next.

    Si tu veux on peut parler de Tess d’Urberville, je l’ai pas lu mais quelqu’un qui était en train de s’agacer en le lisant m’a raconté des passages… intéressants ahaha (tiens d’ailleurs celui-là tu ne m’as pas donné envie de le lire finalement. Et Ghost story non plus XD)

    Aimé par 1 personne

    1. Mais j’ai dit que je parlais pas de sagas, tu suis un peu 😀
      C’est marrant que Days t’ait tapé dans l’oeil ^^ Il est vraiment chouette, bien foutu et assez complet je trouve. 🙂
      Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai acheté Nous les menteurs, mais je l’ai dévoré. Ca me faisait peut-être aussi du bien de lire un truc un peu moins costaud, mais le style est intéressant, l’atmosphère est bien posée, c’est pas trop long et l’histoire tient debout… Je pense que tu devrais tenter ^^

      Haha ça m’a fait du bien de pouvoir te déverser ma colère contre un certain personnage de Tess, navrée si ça t’a pas donné envie de lire le bouquin (qui est vraiment bien écrit du coup, hein, pour que l’histoire m’énerve autant). Pas surprise pour Ghost Story x)

      Aimé par 1 personne

      1. Ouiiiiiiiii bon ça va hein, t’as qu’à pas faire des articles aussi longs aussi :p
        Ouais je suis une personne pleine de surprises, je sais (mais le résumé est intriguant).
        Pour Tess d’Urberville t’inquiète pas, si un jour l’envie me prend de le lire j’aurais certainement oublié ce que tu m’en as dit xD

        Aimé par 1 personne

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