Ces auteurs que je veux suivre – 4

Avant que tu croies que cette liste était terminée (avec dix-huit auteurs, seulement ? Tu rigoles !), il était temps que je continue à te présenter les auteurs qui m’ont plu au point que j’aie envie d’acheter d’autres de leurs livres. Ce ne sont pas forcément mes auteurs « préférés », je n’ai parfois lu qu’une seule de leurs publications, mais j’ai en tout cas prévu d’en lire plus, en espérant que ça me plaise autant que cette première belle impression.

Pour le reste de la liste, tu peux retrouver ici la partie 1, la partie 2 et la partie 3.

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John Steinbeck

Né en 1902 et mort en 1968, John Steinbeck a marqué la littérature américaine du XXe siècle. Il a d’ailleurs reçu le Prix Nobel de littérature en 1962. Il écrit énormément sur sa Californie natale et sur des héros de classe ouvrière.

De mon côté, j’ai découvert Steinbeck avec son spectaculaire roman Les Raisins de la Colère, qui m’a accompagnée tout un été (je le lisais en anglais, j’avoue qu’il m’a fallu un certain temps pour apprivoiser le langage châtié des personnages principaux) et qui m’a fascinée. Suite à ma chronique, on m’a recommandé de lire A l’est d’Eden qui est encore en pension chez Suzette, j’attends d’avoir un peu de temps devant moi pour m’y consacrer sérieusement, et je me réjouis de replonger dans ses ambiances si maîtrisées.

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Mathias Malzieu

Homme aux multiples casquettes, Mathias Malzieu est né en 1974 à Montpellier. C’est le chanteur du groupe Dionysos, mais aussi un merveilleux écrivain qui aime créer des liens entre ses romans et ses albums de musique.

Ma première lecture de Malzieu, La mécanique du cœur, a été un vrai coup de foudre pour sa plume et son univers. Je connaissais déjà sa musique, et j’ai relié petit à petit les différentes œuvres, avec de plus en plus d’enthousiasme. J’ai eu l’occasion de le voir sur scène, aux Eurockéennes de Belfort,  et j’ai beaucoup aimé son énergie et leur spectacle étourdissant. Plus récemment, je suis retournée vers ses romans avec Journal d’un vampire en pyjama, que j’ai trouvé absolument bouleversant. Alors je sais déjà que je lirai les titres qui me manquent, tout tranquillement, avec l’assurance qu’ils me plairont.

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Christopher Galt / Craig Russell

Je le connais sous le nom de Christopher Galt, mais c’est en réalité le pseudonyme de Craig Russell, un auteur britannique né en 1953 et passionné de culture allemande. Il a d’ailleurs écrit une série de romans policiers qui se déroulent à Hambourg, la série Jan Fabel.

J’ai découvert sa plume avec Biblical, qui fut un beau coup de coeur. Ca parle d’intelligence artificielle, de religion, du sens de la vie et de tout un tas d’autres sujets fondamentaux sur fond de thriller, et je te le recommande vivement. Du coup, j’ai assez envie de voir ce qu’il a fait d’autre, même si le style a l’air bien différent.

 

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Fabrice Colin

Né en 1972 à Paris, Fabrice Colin a déjà une très impressionnante bibliographie composée de romans de tous genres, de nouvelles, et de scénarios de bandes-dessinées.

Je ne vais pas m’éterniser sur lui ici, puisque je lui ai déjà consacré un dossier entier il y a quelques mois. J’ai lu une quinzaine de ses romans, les autres sont tous sur ma liste, j’adore sa plume et son imagination, et sa capacité à chambouler les codes pour se renouveler à chaque nouvelle publication. Suzette me signale que j’ai déjà trois de ses livres dans ma pile (Ta mort sera la mienne, Big fan et Or not to be), les autres s’y grefferont petit à petit.

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Les sœurs Brontë

Je triche un peu ici, puisque je parle non pas d’une, mais de trois plumes mythiques. Difficile pour moi de dissocier les trois soeurs Brontë, Charlotte, Emily et Anne, tant elles ont marqué la littérature et tant elles se démarquent des codes et des tendances de leur époque. Elles sont nées entre 1816 et 1820 et leur histoire familiale est extrêmement tragique : la page Wikipedia te renseignera bien mieux que moi, mais aucun des membres de la fratrie Brontë n’a atteint quarante ans.

Je n’ai jusqu’ici lu que deux titres de leur petite bibliographie : Jane Eyre de Charlotte, et Les Hauts de Hurlevent d’Emily, deux coups de cœur magistraux (dans des genres bien différents) qui m’ont beaucoup marquée. J’ai acheté Villette il y a quelques temps, de Charlotte également, et il faudra que je me penche sur la production d’Anne, dont je ne connais pas encore la plume.

 

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Sandrine Collette

Sandrine Collette est née à Paris en  1970. Après des études de lettres, de philosophie et de sciences politiques, elle se lance dans l’écriture et obtient le grand prix de littérature policière. Elle a désormais six romans à son actif, souvent dans des ambiances rurales et proches de la nature.

Je ne connaissais pas du tout cette auteure, et c’est grâce au Prix du Polar du Livre de Poche que j’ai eu l’occasion de lire Les larmes noires sur la Terre, qui a été une très belle découverte. J’ai donc assez envie de lire un autre de ses titres, pour confirmer mon coup de cœur si possible, et retrouver cette plume atypique et très puissante. Si tu as des titres à me conseiller, je suis preneuse !

 

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Je m’arrête ici ! A vue de nez, j’arrive gentiment à la moitié de ma liste d’auteurs. Autant te dire que j’ai encore du boulot, sur la rédaction de ces billets et sur la lecture des livres que je cite… Que du bonheur !