Ces auteurs que je veux suivre – 2

Je ne manque pas de chroniques à écrire, mais ce nouveau format d’articles m’enthousiasme tout particulièrement, alors j’entame la nouvelle fournée sans transition ! Et puis ma liste d’auteurs s’allonge à vue d’œil, donc j’ai plutôt intérêt à ne pas traîner.

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Haruki Murakami

Là aussi, pas de grande surprise : ça fait déjà un certain temps que je te bassine avec Murakami dès que j’en ai l’occasion. Reconnu comme l’un des auteurs japonais les plus lus à l’international, c’est aussi le traducteur, au Japon, de grands noms comme Ursula Le Guin, F. Scott Fitzgerald, J.D. Salinger ou John Irving. Né en 1949, il a écrit une quinzaine de romans depuis les années 80, et autant de recueils de nouvelles.

Je suis tombée sous le charme de la plume de Murakami avec sa trilogie 1Q84, hypnotisée par son mélange d’onirisme et de poésie, de fantastique savamment dilué dans un cadre réaliste, et de délicatesse portée tant par la plume que par les propos. Je me suis ensuite jetée sur L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage, totalement réaliste mais tout aussi passionnant. J’ai aussi découvert Kafka sur le rivage, qui est peut-être mon préféré jusqu’à maintenant, et Chroniques de l’oiseau à ressort qui est de la même trempe. Plus récemment, j’ai lu La ballade de l’impossible, très bel ode à l’adolescence, et sa nouvelle graphique L’étrange bibliothèque. C’est un auteur qui ne peut plus me décevoir, parce qu’il peut me raconter n’importe quoi tant que sa plume reste aussi magique. Il me plonge dans un état cotonneux, hors du temps, et je chéris ces bulles de sérénité. J’ai encore Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil à découvrir chez Suzette, et je compte bien acheter tous les romans qui me manquent encore, petit à petit.

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David Bry

David Bry est un auteur français de fantasy né en 1973. Il est connu notamment pour son roman SF 2087, sa saga Les chroniques d’Ervalon et surtout son dernier livre en date, Que passe l’hiver. 

Si David Bry figure dans cette liste aujourd’hui, c’est d’abord parce que j’ai adoré Que passe l’hiver, découvert par hasard dans les soldes d’été du site emaginaire et qui m’a fait voyager dans sa clairière enneigée et son atmosphère mystérieuse et enchanteresse. C’est ensuite parce que j’ai eu l’occasion de discuter avec lui, de manière informelle, et enfin parce que j’ai eu la chance de l’interviewer dans le cadre du Prix de l’Imaginaire. Il m’a consacré deux bonnes heures en direct, ce fut un échange très intéressant et qui m’a encore plus donné envie de découvrir ses autres livres. Je n’en ai pas encore dans ma pile, mais son prochain roman, Le garçon et la ville qui ne souriait plus, m’intrigue déjà énormément et j’ai hâte qu’il sorte ! (C’est prévu pour bientôt, si j’ai bien compris).

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Hugh Howey

D’abord auteur auto-édité puis écrivain à succès, Hugh Howey est né aux USA en 1975. Il a exercé plusieurs métiers (réparateur d’ordinateurs, capitaine de yacht et commis de librairie) avant de faire un carton avec sa trilogie Silo, aujourd’hui traduite en plusieurs langues.

Je t’en ai parlé il y a quelques mois, j’ai vraiment aimé Silo dont j’ai dévoré les trois tomes en moins d’une semaine. L’idée était bonne, l’immersion totale, je me suis attachée aux personnages et je n’ai pas vu les pages défiler. Du coup, forcément, je suis curieuse de voir ce qu’il sait faire d’autre, et si le coup de génie se transforme en talent avéré. Je ne sais pas spécialement lequel lire pour me faire une idée, mais j’y songe en tout cas.

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Jodi Picoult

Là on repart sur une de mes valeurs sûres. Jodi Picoult est née en 1966 aux Etats-Unis, elle a reçu un certain nombre de prix littéraires, elle s’entend bien avec Stephen King (qui a nommé la ville de Jodie dans 11.22.63 en son honneur si on en croit Wikipedia), et elle a écrit un nombre impressionnant de romans de fiction contemporaine.

J’ai découvert la plume de Jodi Picoult il y a bien longtemps, lorsque j’achetais des livres en anglais au hasard à la fnac pour entraîner la langue. C’est comme ça que je suis tombée sur Handle with care, qui reste un de mes romans préférés parmi sa bibliographie (et qui n’est toujours pas traduit en français, aux dernières nouvelles). J’ai adoré cette histoire à plusieurs voix, cette problématique dont je ne connaissais rien et qui est abordée sous tous les angles (procédé caractéristique – et très appréciable – de Jodi). De la maladie des os de verre, je suis donc passée au don d’organes avec My sister’s keepers, à l’autisme avec House Rules, le deuil avec Leaving time et le racisme ordinaire avec Small Great Things. J’essaie de ne pas trop les enchaîner pour ne pas me lasser, mais son travail de recherche, sa sensibilité et son talent pour se mettre à la place de tous les protagonistes sont autant de points forts qui me font revenir vers sa plume régulièrement.

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Nancy Huston

Impossible de ne pas être impressionné devant la production de Nancy Huston : écrivaine franco-canadienne née en 1953, elle a publié une quinzaine de romans, des pièces de théâtre, des essais, des ouvrages illustrés, de la littérature jeunesse, des scénarios de films, et j’en passe. Elle a reçu entre autres le prix Goncourt des lycéens pour son roman Instruments des ténèbres.

Je connais Nancy Huston de nom depuis plusieurs années, mais ce n’est que dernièrement que j’ai découvert sa plume avec Lignes de faille. J’ai tout de suite accroché à l’idée, ce récit intergénérationnel qui remonte les époques en abordant des thèmes durs et importants. J’ai aimé l’écriture, le propos, la construction, bref une très belle surprise qui m’a évidemment donné envie de voir plus loin. J’ai acheté Le club des miracles relatifs, son dernier roman, il m’attend sagement dans ma pile et j’ai hâte de le lire. Affaire à suivre, donc !

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Patrick Ness

Et pour terminer ce second volet (pas la liste, je te rassure, j’en ai encore un certain nombre à te présenter), je te propose Patrick Ness, écrivain américain né en 1971 et installé en Angleterre depuis une vingtaine d’années. Son livre Quelques minutes après minuit est devenu un film à succès, il a reçu plusieurs prix littéraires et aime mélanger les thèmes importants de l’adolescence avec une pointe de fantastique et d’onirique.

Je n’ai pas pu résister à l’appel de A monster calls (Quelques minutes après minuit en français, un roman sur le deuil et l’enfance) quand j’ai vu les critiques élogieuses et la bande-annonce du film (film que je n’ai toujours pas vu, d’ailleurs, parce que je sais que je vais pleurer toutes les larmes de mon corps). Et ce fut un coup de foudre immédiat pour la plume, pour l’histoire, pour la poésie, pour la force de ce livre. Ayant appris que l’idée originale venait de Siobhan Dowd, qui n’a pas pu la mener à bien avant son décès, j’ai voulu lire d’autres livres de Patrick Ness pour voir ce qu’il savait faire « tout seul ». Et Release a été un second coup de foudre, magnifique roman sur l’homosexualité et l’adolescence dans lequel j’ai retrouvé toute la délicatesse du premier. Je viens tout juste d’acheter un autre de ses romans, The rest of us just live here, je me réjouis de l’attaquer et j’y vais en tout confiance : Patrick Ness a su me charmer deux fois de suite, je peux te le recommander sans réserve.

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Entre de la littérature fantastique, fantasy, SF, des romans contemporains et jeunesse, des auteurs français, américains, anglais, canadiens et japonais, je crois que mon côté éclectique est bien représenté dans cette deuxième partie de ma liste. Je te l’ai dit, je n’ai pas d’ordre particulier, ce qui me permet de varier les auteurs extrêmement connus et les découvertes, j’espère que tu trouveras de belles surprises dans cette sélection qui promet d’être bien longue !